Cruzilles
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DARBON
Jean Louis
Ses origines
Jean Louis DARBON est né le 18/09/1896 à Replonges au hameau du Mottier.
Son père Jean Jules avait 50 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Louise née PONCET avait 41 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Louis DARBON mesurait 1.62 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Replonges 1906 - Le puits -
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur à
Cruzilles lès Mépillat.
Ses parents étaient décédés (mère le 19/09/1896; père entre 1910 et
1916).
Recensement Cruzilles 1911 - hameau de Foz -
Il avait un frère Jean Marie né à Marsonnas le 6/10/1880 (sa fiche
matricule indique qu'il était l'ainé de 7 enfants).
Jean Marie DARBON se marie à Cruzilles en 1906 avec Marie Philiberte
PALMY; il a eu 4 enfants et est décédé à Macon le 27/12/1959.
Recensement Cruzilles 1911 - Boissey -
La guerre
Jean Louis DARBON est incorporé au 44e RI le 9/04/1915.
Il est tué le 13/08/1916 au bois de Hem à l'Est de Curlu (Somme).
Il est cité à l'ordre du régiment le 29/08/1916 : " Est tombé
glorieusement le 13/08/1916 à 40 m de la position ennemie qu'il
attaquait avec le plus beau courage."
Il est inhumé à la
Nécropole Nationale 'MAUREPAS' (80 - Somme) tombe 1192
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Historique 44e régiment d'infanterie |
dont extraits :
Les premiers combats de la Somme.
Le 21 juillet, la division est transportée sur la Somme où l'on se bat
déjà depuis quelques jours. Le 44e est à l'avant-garde. Dès le 9 août,
deux compagnies du bataillon VIGNAUD attaquent le bois de la Pépinière,
au nord de Cléry. C'est le capitaine LAMARQUE qui est à leur tête, un
vieux soldat de 58 ans, qui a voulu servir dans un régiment de l'active
; il tombe mortellement blessé en plein assaut.
Le 11 août, le 2e bataillon s'engage contre le bois de Hem. Le bois tout
entier et un chemin creux qui le borde ont été fortifiés comme un réduit
: partout des abris, quelques-uns en maçonnerie ; partout des nids de
mitrailleuses qu'en raison du terrain l'artillerie ne peut parvenir à
contrebattre efficacement. Vers 10 heures, de la parallèle où ils
attendent avec impatience le moment de l'assaut, les hommes bondissent,
alignés comme pour un défilé. C'est la belle guerre à la française, le
mouvement, l'offensive. Les Allemands se défendent en désespérés. Leurs
feux de flanc prennent le 2e bataillon à revers et nos pertes sont
lourdes ; mais elles sont payées au centuple.
Le bois de Hem est enlevé et, le lendemain, lorsque les 1e et 3e
bataillons font le passage de ligne pour attaquer à leur tour, c'est un
sol jonché de débris de toutes sortes qu'ils traversent, où les cadavres
allemands forment d'horribles tas. Le régiment a pour objectif un
système de défense sur le sommet d'une croupe qui barre l'accès d'un
long ravin. L'organisation est étayée par un chemin creux qui constitue
une place d'armes de choix pour l'ennemi. Mais une préparation
d'artillerie formidable bouleverse les organisations adverses ; les
vagues d'assaut progressent rapidement, les mitrailleuses crépitent. A
toute allure, nos hommes ont envahi les tranchées.350 Allemands se
rendent, et les défenseurs qui restent sont cloués sur place, à la
baïonnette, dans un corps à corps furieux. L'adversaire réagit, sort de
ses places d'armes, contre-attaque. Mais toutes les précautions sont
prises : mitrailleuses, fusils mitrailleurs, canons de 37 sont braqués
vers le ravin d'où part la contre-attaque. Sous ce feu d'enfer, les
bataillons ennemis s'arrêtent, tourbillonnent et disparaissent.
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