BACCOT Antoine
Ses origines
Antoine BACCOT est né le 27/11/1879 à Mogneneins.
Son père Louis avait 30 ans et était vigneron.
Sa mère Jeanne née GUILLON avait 24 ans.
Il est le frère de Louis BACCOT.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Antoine BACCOT mesurait 1.63 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Le 10/04/1907 à Reyrieux Antoine BACCOT épouse Louise BERNALIN.
Le 30/04/1907 il est à Collonges au Mont d'Or à la maison PAYET.
Il exerce la profession de jardinier.
Le couple a un enfant Louis né en 1909.
Recensement Collonges au Mont d'Or - Trêves Pâques
La guerre
Antoine BACCOT est mobilisé le 3/08/1914 au 55e régiment territorial
d'infanterie.
Il est tué le 15/10/1915 au combat de Barrié.
Il décède de ses blessures au camp Rénié à Willer-sur-Thur (68).
Son nom figure également sur le monument aux morts de Reyrieux.
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Hartmannswillerkopf camp Renié |
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Historique 55e régiment territorial d'infanterie |
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6 juin 1915. Après quatre pénibles journées de marche, le 1er
bataillon occupe les tranchées des pentes nord de l'Hartmannswillerkopf
; le 2e bataillon, celles du col du Sud-Est, de Gershacker et du
Nudenhut ; le 3e bataillon, celles du Felsenbach, du Kletterbach et de
la vallée de. la Lauch (rive droite et rive gauche). Tous ces secteurs
interdisent des passages importants et comprennent des points de
friction délicats. Presque tout est encore à faire en ce qui concerne
l'organisation de la première ligne et de la ligne de résistance. Il
faut construire des tranchées solides, des abris à l'épreuve, des
ouvrages de fortification.
Pendant le séjour du Régiment dans ces secteurs, il exécute de
nombreuses patrouilles, reconnaissances, fait des avances appréciables
en plusieurs points (Gershacker, Nudenhut, Kletterbach, Felsonbach-Eck,
Lauch), pare à plusieurs attaques et subit de nombreux et violents
bombardements.
Malheureusement, les tués, blessés et prisonniers se font de plus en
plus nombreux. La ligne devient peu à peu presque infranchissable, grâce
à ses travaux considérables effectués avec beaucoup de peine et de
danger, et admirables par leur solidité, leur organisation et leur
dispositif.
Le 16 octobre 1915, vers 4 h. 30, l'ennemi attaque les postes qui
défendent la route de Vunheim, sur la droite.
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