Mogneneins
(Accueil)
BACCOT Antoine
BACCOT Louis
BAMET Jean François
BERTHIAUD J Claude
BERTHIAUD Jean
BILLARD J Claude
BIZET Marie Joseph
BROYER Antoine
BULAND Benoit
DUC J Benoit
FORET Claude
GOY Jean Antoine
GROS François
GUILLIN François
GUILLIN-ROZIER François
GUILLON M Antoine
LARGE Antoine
MARQUIS M E Jules
MATHURIN Léon
MICHELON Jacques louis
MONTAGNIER Amédée
MORONNOZ Paul
MOUSSY François A
PERRAUD M Maurice
PIRON Antoine
PIRON Benoit
PIRON Nicolas
ROBERT Claude P
RONDOT Robert
TAPONAT Jean A
TAPONAT Philibert
|
PERRAUD Marie Maurice
Ses origines
Maurice PERRAUD est né le 24/11/1883 à Mogneneins.
Son père Claude avait 25 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie née BROYER avait 26 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Maurice PERRAUD mesurait 1.64 m; il avait les cheveux châtain clair et
les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Mogneneins 1901 - Les Couchoux -
Sa fiche du conseil de révision indique la profession de cultivateur.
Il a bénéficié d'une dispense article 21 "ainé de 8 enfants"
Il a été incorporé au 23e RI à compter du 14/11/1904.
Il est libéré le 23/09/1905.
Maurice PERRAUD réside successivement à :
- Sainte Foy les Lyon au château de la Bachasse le 12/11/1905,
- Mogneneins le 2/01/1907,
- Oullins boulevard Emile Zola à la propriété Gauthier le 21/04/1907,
- Albigny le 24/11/1907,
Maurice PERRAUD se marie à Lyon (5e) le 19/11/1908 avec Marie Antoinette
GUILLAUMIN.
Il réside alors à :
- Lyon montée Saint Barthélémy le 13/12/1908,
- Lyon rue des trois maries le 19/02/1911.
Recensement Lyon 1911 - Rue des trois maries - |
|
La guerre
Maurice PERRAUD est mobilisé le 3/8/1914 au 23e RI.
Il est blessé le 24/07/1915 à la Fontenelle.
Il décède le 7/08/1915 à l'hôpital de Bruyères dans les Vosges suite à
des blessures de guerre.
|
Historique du 23e RI |
dont extrait :
Pour rétablir notre situation dans la région de
La Fontenelle et y
reprendre l'ascendant sur l'ennemi, il devenait nécessaire, après les
combats des 22 et 23 juin, de monter une nouvelle opération mettant en
œuvre des effectifs plus importants et des moyens plus puissants. Le
commandement s'y résolut et l'on commença, sans tarder, la préparation
de l'action offensive qui devait nous rendre la possession du terrain
perdu et mettre celui-ci pour l'avenir, a l’abris d'une nouvelle
tentative de l'ennemi.
Ce double but fut atteint par les opérations des 8 et 24 juillet.
L'opération du 8 juillet nous avait remis en possession de la cote 627 ;
mais on se rendait compte que, pour atteindre entièrement le but indiqué
plus haut, il était nécessaire de prononcer une nouvelle attaque portant
nos lignes nettement au delà des dernières pentes de la cote 627, sur
lesquelles l'ennemi était encore accroché.
Tel fut le but de l'opération du 24 juillet, dont l'exécution fut encore
confiée au lieutenant colonel Sohier.
La préparation d'artillerie commence le 24 juillet à 16 heures ; les
Allemands ripostent violemment.
A 18 h.22, soit 8 minutes avant l'heure fixée pour le débouché de
l'attaque, l’ennemi exécute un tir de barrage d'une violence inouïe ;
les obus fusants de 150 tombent comme grêle ; une compagnie du 2e
bataillon perd tous ses officiers et ses sous-officiers.
Malgré l'intensité soutenue du bombardement, le lieutenant-colonel
Sohier ordonne l'exécution de l'attaque qui se produit exactement à
l'heure fixée (18h30) avec un élan magnifique, au milieu d'une pluie de
shrapnells.
A gauche, les 9e et 12e, compagnies du 23e, malgré des pertes sérieuses,
atteignent rapidement leurs objectifs ; la 10e compagnie, chargée du
nettoyage des tranchées dépassées par la 1ere ligne, doit livrer un
combat acharné pour remplir sa mission, elle l'exécute entièrement
cependant et capture de nombreux prisonniers et plusieurs mitrailleuses.
Bruyeres et La Fontenelle (à proximité de Ban-de-Sapt).
Cimetière de Mogneneins
Cliquez sur l'image pour agrandir. |