GOY Jean Antoine
Ses origines
Jean GOY est né le 19/08/1890 à Mogneneins au bourg.
Son père Philibert avait 28 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeannette née BRET avait 27 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean GOY mesurait 1.66 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
châtain verdâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Mogneneins - Avaneins - 1896 |
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Sa fiche du conseil de révision indique la profession de charron.
Jean GOY est incorporé le 5/10/1911 au 17e escadron du train à Alger.
Il est maintenu sous les drapeaux par application de l'article
33 de le loi du 21/03/1905.
Il est libéré le 8/11/1913.
Le 19/12/1913 il s'installe à Charentay dans le Rhône.
La guerre
Jean GOY est mobilisé le 3/08/1914 au 7e escadron du train des équipages
militaires.
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7e escadron du train des équipages militaires. |
dont extraits :
Après plusieurs étapes, les lre et 2e Compagnies viennent cantonner à
Vauciennes, puis à Vivières. A partir du 30 septembre, la bataille de la
Marne est gagnée, le front se stabilise et les convois assureront
pendant de longs mois le ravitaillement du 7e Corps qui, jusqu'en 1915,
ne quittera plus le Soissonnais.
Les 4e et 6" Compagnies, mobilisées respectivement à Dole et à Brevans,
formèrent les sections 3 et 4 du convoi administratif d'armée. Mises en
route par voie de terre le 10 août, elles vinrent par étapes prendre
leur place d'éléments d'armée dans la région de Gérardmer.
Le 26 septembre, les 4e et 6e Compagnies embarquèrent à Aillevillers et
à Lure. Débarquées toutes deux dans l'Oise, elles deviennent désormais
convois de la 6° Armée, jusqu'en mars 1915, époque de la relève des
sections 1 et 2 par les sections 3 et 4.
Jean GOY se marie le 10/02/1915 à Pierrefonds dans l'Oise avec Madeleine
NICOT.
Pierrefonds |
Recensement Pierrefonds - 1896 - |
Il passe au 47e régiment d'artillerie de campagne le 22/10/1915.
Il est tué devant Verdun le 26/04/1916 à 200 m du carrefour du Chillat
sur la route allant à Moulainville.
Il est inhumé à la
Nécropole Nationale Faubourg Pavé à Verdun - Carré 14/18 tombe 4413
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Son frère Francisque s'engagera pour 5 ans le 18/10/1913.
Il est fait prisonnier le 6/09/1914 à Saint martin des champs.
Détenu à Erfurt il est rapatrié le 16/01/1919.
Il résidera à Thoissey, Saint romain des iles, Romanèche Thorin.
Il décèdera le 10/02/1930 à Saint Laurent sur Saône. |