Mogneneins
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GUILLIN François


Ses origines

François GUILLIN est né le 26/04/1874 à Mogneneins au hameau de Flurieux.
Son père Laurent avait 26 ans et était cultivateur.
Sa mère Eléonore née CHARRIN avait 26 ans.

 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François CHARRIN mesurait 1.70 m; il avait les cheveux et les yeux noir.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre



Recensement Mogneneins 1896 - hameau de Flurieux -

Le recensement de 1896 ne représente qu'une partie de sa famille car François GUILLIN a bénéficié d'une dispense en fonction de l'article 21 : "Ainé de 9 enfants vivants".
Le "François GUILLIN" figurant sur l'état ci-dessus n'est donc pas le même car en 1896 François GUILLIN avait 22 ans.
Sa fiche du conseil de révision indique la profession de cultivateur.

François GUILLIN est incorporé le 5/12/1895 au 5e bataillon d'infanterie légère d'Afrique.
Il est libéré le 21/09/1896.

Le 25/06/1901 il réside à Saint Etienne sur Chalaronne hameau de Saint Martin.
Il est marié avec Louise ROZIER née le 16/12/1873 à Saint Etienne sur Chalaronne.





le 2/12/1910 il arrive à Saint Didier sur Chalaronne au hameau de Onjard chez RAPHANEL

 


Recensement Saint Didier sur Chalaronne - 1911 - hameau de Onjard

La guerre


François GUILLIN est mobilisé le 13/08/1914 au 55e RI.
Il passe au 35e RI puis au 132e RI le 24/03/1915.

Il disparait le 18/03/1915 aux Eparges dans la Meuse.
Son décès sera fixé au 10/04/1915 par le tribunal de Trévoux le 22/03/1921

Historique du 132e RI

dont extrait :

A partir du 25 octobre 1914, le 132e tient les positions des Eparges jusqu’au 10 avril 1915 ; ces positions sont le théâtre d’une des luttes les plus meurtrières et les plus pénibles de toute la guerre. L’ennemi s’acharne pour la possession de la crête, les attaques et les contre-attaques, les combats corps à corps et à la grenade, sous un bombardement d’obus de tous calibres et sous l’écrasement des torpilles se renouvellent opiniâtres, sans arrêt, pendant une période de 5 mois dans les conditions les plus pénibles.
La mauvaise saison venue a changé tous les Hauts de Meuse en une mer de boue profonde et collante.
Les corvées de ravitaillement demandent des prodiges d’efforts et de courage où beaucoup trouvent la mort, ensevelis sous un mélange indéfinissable de neige, de terre gluante, de débris de bois et de feu, de détritus sans nom et de cadavres horriblement mutilés.
Mais la force morale et le patriotisme des troupes des Eparges ont triomphé des pires souffrances.
Les attaques de février et de mars 1915, pendant lesquelles le Colonel Bacquet est tué dans un geste « En avant » d’un héroïsme admirable, entraînant la prise du bois des Sapins et la conservation de ce point important, témoignent de la valeur individuelle et de la solidité de ce beau régiment.