LARGE Antoine
Ses origines
Antoine LARGE est né le 2/05/1882 à Mogneneins.
Son père François avait 40 ans et était vigneron.
Sa mère Benoite née GOY avait 28 ans.
Il figure également sur le monument aux morts de Francheleins.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Antoine LARGE mesurait 1.69 m; il avait les cheveux brun et les yeux
gris foncé.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Mogneneins - Flurieux - 1896 |
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Il est incorporé au 44e régiment d'infanterie le 15/11/1903.
Il est libéré le 18/09/1906.
Le 24/03/1907 il s'installe à Cesseins.
Le 26/01/1908 il est à Francheleins puis à Cormoranche à compter du
22/11/1908.
Le 20/05/1909 il est chez BALLOFY à Dracé.
Il arrive à Mogneneins le 29/01/1910 puis s'installe à Francheleins
le 8/07/1911.
Sa fiche du conseil de révision indique la profession de cultivateur.
Antoine LARGE se marie à Cesseins le 27/11/1909 avec Marie Claudine
POUSSIERE.
La guerre
Il est mobilisé le 11/08/1914 et incorporé au 23e RI.
Il disparait le 15/09/1914 au combat de la Chenigoutte (Bois d'Ormont).
Son décès sera fixé au 17/09/1914 par le tribunal de Trévoux le
28/12/1920.
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Historique du 23e régiment d'infanterie |
dont extraits :
Pour le 23e, cette période de coûteux efforts s'étend du 14 au 23
septembre ; elle est caractérisée par une offensive pénible et presque
journalière pour conquérir la region boisée et difficile de la montagne
d'Ormont qui commande les débouchés de Saint-Dié .
Le 14 septembre, le Régiment attaque directement le massif d'Ormont ; il
atteint sans trop de peine le col des Raids de Robache mais il ne peut
en déboucher en raison d'une intense fusillade de front et de flanc qui
cause des pertes sévères au 1er bataillon.
Le 16, l'attaque est reprise par le bois de la Bure, en direction de la
ferme La Côme ; la progression est pénible et lente; à droite, le 1er
bataillon marche vers le col du Chariot à gauche, le 2e bataillon
chemine par le ravin des Gouttes, directement sur la ferme La Côme
Le 17, après une lutte rapprochée livrée dans un terrain très difficile
le 1er bataillon prend pied au col du Chariot ; le 18, le 2e
bataillon atteint la ferme La Côme. Quant au 3e bataillon, après avoir
appuyé dans la journée du 18 les progrès du 2e, il vient bivouaquer
derrière le 1er bataillon au col du Chariot.
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