Mogneneins
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BACCOT Louis
Ses origines
Louis BACCOT est né le 4/09/1890 à Mogneneins.
Son père Louis avait 40 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne née GUILLON avait 35 ans.
Il est le frère de Antoine BACCOT.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Louis BACCOT mesurait 1.64 m: il avait les cheveux châtain foncé et les
yeux orange verdâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
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Recensement 1896 - Mogneneins - Saint Jean - |
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Recensement Mogneneins 1906 - Le Caton - |
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Il était célibataire.
Sa fiche du conseil de révision indique la profession de cultivateur.
Il est incorporé le 10/10/1911 au 133e régiment d'infanterie.
Il passe dans la réserve active le 8/11/1913.
La guerre
Louis BACCOT est mobilisé le 2/08/1914 au 133e RI.
Il passe au 407e régiment d'infanterie le 2/04/1915.
Il est nommé caporal le 13/10/1915 et sergent le 19/07/1916.
Il décède de ses blessures le 9/06/1918 à l'ambulance 5/59 SP164
(Compiègne).
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Historique du 407e régiment d'infanterie |
dont extraits :
Après avoir occupé la tête de pont de Vic-sur-Aisne, le 407e reçoit,
au matin du 3 juin, l'ordre de se porter sur les croupes d'Ambleny,
Saint-Bandry, pour étayer des troupes qui, pressées par l'ennemi,
peuvent être amenées à y occuper une position de repli. Les événements
font que, dès la soirée du 3, le 407e a en première ligne une bonne
partie de ses unités ayant pour mission de relever les éléments de la
35e D. I. se trouvant dans sa zone, et d'empêcher l'ennemi de
s'infiltrer dans le ravin de Laversine. Le 4 juin, même mission, même
obstination dans la résistance du 407e, grâce auquel l'ennemi ne pourra
s'emparer ni de Fosse-en-Haut ni de Courtançon. Cependant, à 13 heures,
la situation est des plus critiques entre le 403e dont la gauche est
débordée et le 407e ; les troupes allemandes menacent de s'engouffrer et
de faire irruption dans le ravin de Laversine ; le 3e, puis le 2e
bataillon du 407e reçoivent l'ordre de boucher le trou et grâce à une
superbe contre-attaque du 3e bataillon la situation est rétablie. Le 5
juin, le 407e, violemment bombardé par obus toxiques et obus de gros
calibres, demeure accroché au terrain, sans reculer d'un pas. Les 6 et 7
juin, même situation, nulle part sur le front du 407e l'ennemi ne peut
avancer. Le 7 juin, malgré l'extrême fatigue des hommes, les privations
et la faiblesse des effectifs, les deux bataillons en ligne exécutent
avec un complet succès une rectification du front. Le 8 juin, le 403e
étant menacé sur sa gauche, le 3e bataillon du 407e intervient et arrête
l'ennemi par de rudes contre-attaques ; les 9, 10 et 11 juin, le 407e
maintient partout les positions dont la défense lui avaient été confiée
le 4 juin. Le 407e R. I. avait perdu 24 officiers et 645 hommes ; il
avait été commandé successivement par le colonel DEVANLAY (évacué le 28
mai), par le chef de bataillon adjoint COURRECH du PONT (blessé le 29,
évacué le 31 mai), puis par le commandant FORZY, et enfin, à partir du 4
juin, par le lieutenant-colonel DICHARRY.
Cimetière de Mogneneins
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