GUILLIN François
Ses origines
François GUILLIN est né le 17/01/1874 à Mogneneins.
Son père Jean Pierre avait 38 ans et était cultivateur.
Sa mère Philippine née BRUNARD avait 30 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François GUILLIN mesurait 1.72 m; il avait les cheveux brun et les yeux
gris.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Il était célibataire.
Sa fiche du conseil de révision indique la profession de cultivateur.
Il est incorporé au 60e RI à compter du 14/11/1895.
A cette époque sa mère est déjà décédée et son père vit avec sa sœur
Marie.
Recensement Mogneneins -1896- hameau de Flurieux
Il est nommé soldat de 1ere classe le 22/07/1898 et libéré le
17/09/1898.
Le 9/12/1900 il arrive à Saint Didier sur Chalaronne chez LEGER.
Le 26/06/1904 il revient à Mogneneins.
Il vit avec sa sœur Marie.
Recensement Mogneneins 1911 -
hameau
de la Fontaine -
La guerre
François GUILLIN est mobilisé le 3/08/1914 au 55e régiment
territorial d'infanterie (1ere compagnie).
Il est tué le 9/07/1915 à l'Hartmannswillerkopf.
Il est cité à l'ordre de la 115e brigade du 15/07/1915 : "Agent de
liaison du capitaine, toujours prêt à se dévouer; a été tué le 9/07/1915
en portant un ordre à son chef de section."
Il est inhumé à la
Nécropole nationale 'Waldmatt' à Guebwiller (Haut Rhin ) tombe 77.
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Historique du 55e RTI |
dont extrait : 6 juin 1915. Après quatre pénibles journées
de marche, le 1er bataillon occupe les tranchées des pentes nord de
l'Hartmannswillerkopf ; le 2e bataillon, celles du col du Sud-Est, de
Gershacker et du Nudenhut ; le 3e bataillon, celles du Felsenbach, du
Kletterbach et de la vallée de. la Lauch (rive droite et rive gauche).
Tous ces secteurs interdisent des passages importants et comprennent des
points de friction délicats. Presque tout est encore à faire en ce qui
concerne l'organisation de la première ligne et de la ligne de
résistance. Il faut construire des tranchées solides, des abris à
l'épreuve, des ouvrages de fortification. Pendant le séjour du Régiment
dans ces secteurs, il exécute de nombreuses patrouilles,
reconnaissances, fait des avances appréciables en plusieurs points (Gershacker,
Nudenhut, Kletterbach, Felsonbach-Eck, Lauch), pare à plusieurs attaques
et subit de nombreux et violents bombardements.
Malheureusement, les tués, blessés et prisonniers se font de plus en
plus nombreux. La ligne devient peu à peu presque infranchissable, grâce
à s'es .travaux considérables effectués avec beaucoup de peine et de
danger, et admirables par leur solidité, leur organisation et leur
dispositif.
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