BARRET Jean François
Ses origines
Jean François BARRET est né le 14/03/1883 à Reyrieux.
Son père Nicolas avait 39 ans et était cultivateur.
Sa mère Anne Marie née MARGOT avait 31 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean François BARRET mesurait 1.75 m; il avait les cheveux châtain clair
et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Reyrieux 1891 - Le Temps -
Recensement Reyrieux 1896 - Le Temps -
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Anne Marie née à Reyrieux le 19/10/1875; mariée à Reyrieux le
11/05/1897 avec Jean François DIOT.
Cimetière de Reyrieux carré 1 tombe 5.
Au moment du conseil de révision Jean François BARRET exerçait le métier
de boulanger.
Son père était décédé le 17/02/1903.
Il bénéficie d'une dispense article 21 "fils unique de veuve".
Il est incorporé à la 7e section de commis et ouvriers le 14/11/1904.
Il est libéré le 24/09/1905.
Jean François BARRET se marie le 12/06/1906 à Savigneux avec Marie
Louise Blanche DUCROUX demeurant et née à Savigneux le 20/11/1882.
Recensement Reyrieux 1911 - Le bourg -
- André Jean Nicolas né à Reyrieux au bourg le 5/05/1907;
décédé à Lyon 3e le 23/04/1968.
- Claudius Marie Louis né à Reyrieux le 24/08/1910; marié à L'Aubépin le
15/11/1935 avec Jeanne Stéphanie Victorine BORGES; décédé à Lyon 1er le
16/05/1961.
Recensement Reyrieux 1921 - Le bourg -
La guerre
Jean François BARRET est mobilisé le 2/08/1914 à la 7e section des
commis et ouvriers puis à la 8e section le 17/03/1915.
Il passe au 13e RI le 8/09/1916 puis au 328e RI le 22/12/1916.
Il disparait le 1/08/1917 au bois d'Avocourt.
Le tribunal de Trévoux fixe son décès à cette date le 8/02/1921.
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Historique du 328e régiment d'infanterie |
dont extraits :
Le 27 juillet, les 5" et 6" bataillons viennent occuper
le secteur entre le bois d'Avocourt
et la Côte 304.
Le 1er août à 4 heures, les Allemands déclenchent
pendant quelques minutes un effroyable bombardement sur nos positions ;
bientôt les troupes d'assaut ennemies se précipitent en masse sur nos
bataillons ; ils parviennent à les refouler et à s'infiltrer dans nos
éléments de première ligne.
La 23e compagnie est enveloppée et submergée ; la 19e compagnie
complètement isolée et tournée se défend avec acharnement et se fait
hacher sur place. Mais le capitaine Hecquet (adjudant major au 6e
bataillon) organise la résistance sur la deuxième ligne, l'attaque est
enrayée. Les pertes sont graves. Les nombreux cadavres du 328e qui
jonchent le champ de bataille disent assez l'héroïsme déployé par les
bataillons.
Après un bref repos, le régiment est appelé à occuper le bois d'Avocourt
qui vient d'être conquis et y établit un solide système défensif.
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