CHAMBARD Jean Antoine
Ses origines
Jean Antoine CHAMBARD est né le 31/03/1885 à Reyrieux.
Son père Jean avait 47 ans et était cantonnier.
Sa mère Marie née RADISSON avait 39 ans.
Ses parents se sont mariés à Ambérieux en Dombes le 28/11/1865.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Antoine CHAMBARD mesurait 1.68 m; il avait les cheveux châtain et
les yeux gris roux.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Reyrieux 1891 - Les Bruyères -
Recensement Reyrieux 1901 - Les Bruyères -
Jean Antoine CHAMBARD avait un soeur Jeanne née le 27/09/1869;
mariée le 14/05/1890 à Reyrieux avec Pierre François CHAMBOSSE.
Au moment du conseil de révision Jean Antoine CHAMBARD exerçait le métier
de cultivateur.
Il est incorporé au 23e RI le 6/10/1906.
Il est libéré le 25/09/1908.
Jean Antoine CHAMBARD se marie le 29/12/1910 à Saint Jean de
Thurigneux avec Eléonore THOMAS domiciliée et née à Saint Jean de
Thurigneux le 25/08/1891 (remariée à Saint Jean de Thurigneux le
1/04/1919 avec Michel Louis PENIN; décédée à Saint Jean de Thurigneux le
13/02/1974).
Début 1914 il s'installe à Saint Jean de Thurigneux.
Liste électorale 1913 - Reyrieux -
Liste électorale 1914 - Saint Jean de Thurigneux - (Jean Antoine
CHAMBARD était épicier).
Recensement Saint Jean de Thurigneux 1921 - Le bourg - (Jean Antoine
CHAMBARD ne semble pas avoir eu d'enfants).
La guerre
Jean Antoine CHAMBARD est mobilisé le 3/08/1914 au 223e RI.
Il décède de ses blessures à Rehainviller (Meurthe et Moselle) le
5/09/1914.
Son nom figure également sur le monument aux morts de Saint Jean de
Thurigneux.
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Historique du 223e RI |
dont extrait : Le 4 septembre, le lieutenant-colonel BLUZET vient
prendre le commandement du Régiment et le soir du même jour, par un
combat de nuit, l’ennemi réussit à s’emparer de
Rehainviller, mais ne
pousse pas plus loin. Le bataillon DUCREST se replie sur Mortagne, sauf
la 20e compagnie (compagnie BERTHELOT), qui se maintient à la Tuilerie,
à 200 mètres de Rehainviller.
Le 5 septembre, le lieutenant-colonel BLUZET, avec un groupement de
quatre compagnies du 223e (bataillon JUILLET) et de deux compagnies du
333e , attaque Rehainviller, le bataillon VIDAL tient les tranchées de
Mortagne. L’attaque arrive jusqu’à la Tuilerie, mais ne peut déboucher
en raison des feux d’infanterie très denses partant de la lisière de
Rehainviller. Les pertes sont sévères, trois officiers tués : commandant
JUILLET, lieutenant BOLTZ, sous-lieutenant LENEVEU et le porte-drapeau
mortellement blessé, lieutenant FUMEY. Le drapeau reçoit plusieurs
éclats d’obus. Plus de deux cents hommes tués, blessés ou disparus. |