DESGRANGES Antoine François
Ses origines
Antoine DESGRANGES est né le 1/12/1884 à Reyrieux.
Son père Jean Claude avait 44 ans et était cultivateur.
Sa mère Marguerite née CLUGNET avait 36 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Antoine DESGRANGES mesurait 1.74 m; il avait les cheveux brun et les
yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Reyrieux 1891 - Veyssieux -
- Antoine né le 2/09/1868 à Reyrieux; marié le 18/01/1899 à Pommiers
(Rhône) avec Jeanne GRILLER.
-
Benoit né le 12/04/1871.
- Marie Marguerite née à Reyrieux le 9/11/1875; mariée à Lyon 3e le
2/08/1904 avec Louis Auguste BELLOT; décédée à Albigny sur Saône le
2/04/1980.
Au moment du conseil de révision Antoine DESGRANGES exerçait le métier
de cultivateur.
Il est incorporé au 2e régiment de zouaves le 9/10/1905.
Il est libéré le 28/09/1907.
Recensement Reyrieux 1911 - Veyssieux - (son père est décédé le
18/05/1906 à Reyrieux).
La guerre
Antoine DESGRANGES est mobilisé le 13/08/1914 au 2e régiment de zouaves
43e compagnie.
Il est tué le 23/09/1914 à Quennevières (Oise).
Il est inhumé à la Nécropole nationale de Cuts : Tombe 115.
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Historique du 2e régiment de zouaves |
dont extraits : Après être resté un jour en cantonnement
d'alerte à Tracy-le-Mont, le 2e zouaves était lancé à nouveau dans la
mêlée. Une division, pressée par un ennemi très supérieur en nombre et
qui avait accumulé un formidable matériel d'artillerie lourde venait de
lâcher pied à notre droite; il fallait reconquérir le plus possible de
terrain perdu.
Le 20, au matin, le 11e bataillon, sous les ordres du capitaine Tschupp,
et le bataillon Delalande se lançaient à l'assaut le long de la route de
Tracy-le-Mont à Quennevières,
sous un feu violent d'artillerie et de mitrailleuses. La progression fut
dure et coûteuse; les Allemands défendaient le terrain avec opiniâtreté.
A la tombée de la nuit, les deux bataillons avaient cependant avancé de
quelques centaines de mètres.
Le 23 septembre, une attaque générale était ordonnée dans la direction
de Nampcel. La 74e brigade attaquait à la gauche, le 2e tirailleurs à la
droite. Profitant d'un épais brouillard, les 1er et 11e bataillons
s'élancent à l'assaut avec leur ardeur coutumière et s'emparent sans
trop de peine du village de Puisaleine qui leur était fixé comme premier
objectif. Mais, quand ils essayèrent de continuer la progression sur
Nampeel, ils furent accueillis par une avalanche formidable d'obus de
210 et de 150, qui firent dans les rangs une trouée sanglante.
Impossible d'avancer davantage; on se maintint sur place.
A la tombée de la nuit, comme la 74e brigade n'avait pas pu progresser,
ordre était donné au 2e zouaves de réoccuper ses positions de départ et
de s'y retrancher.
Quennevières, Moulin-sous-Touvent |