Reyrieux
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DIDIER Pierre Germain


Ses origines

Pierre Germain DIDIER est né le 12/09/1884 à Trévoux au hameau de Saint Sorlin.
Son père Pierre avait 47 s et était cultivateur.
Sa mère Claudine née DUMONT avait 35 ans.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre Germain DIDIER mesurait 1.54 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Reyrieux 1896 - Herbevache -.

 - Germain décédé à Reyrieux le 4/07/1897 à l'age de 24 ans.


Au moment du conseil de révision Pierre Germain DIDIER exerçait le métier de cultivateur.
Il se marie le 3/12/1903 à Saint Jean de Thurigneux avec Marie Louise ACHARD demeurant à Saint Jean de Thurigneux et née à Savigneux le 3/10/1885.
Le couple a une fille née le 22/04/1904 Jeanne Germaine décédée le 31/03/1910 à Reyrieux.
Il bénéficie d'une dispense article 22 "soutien de famille".
Il est incorporé le 8/10/1905 au 22e RI.
Il est libéré le 18/09/1906.
Le couple a une autre fille Jeanine Françoise née à Reyrieux le 25/07/1907.


Recensement Reyrieux 1911- Le bourg - (Germain DIDIER vit seul et exerce le métier de lapidaire à Trévoux).

En 1912 il réside à Lyon puis à Caluire en 1913 au 26 rue Saint Clair.
Pierre Germain DIDIER divorce le 14/11/1912 et se remarie à Caluire le 2/12/1913 avec Cécile BAUDE veuve de Eugène BORGAT.
Marie Louise ACHARD se remarie à Saint Fons le 24/12/1921 avec Michel Marius VIBERT VICHOT; elle décède à Lyon le 7/06/1957.
En 1914 il réside à Saint Etienne(Loire) au 29 rue Arago.
Son père est décédé le 7/03/1913 à Reyrieux.


Cimetière de Reyrieux Carré 2 tombe 75. (légères différences avec l'état civil sur les dates de décès).
 

La guerre

Pierre Germain DIDIER est mobilisé le 3/08/1914 au 223e RI.
Il est tué le 25/08/1914 à Méhoncourt.
Il est inhumé à la Nécropole nationale de Gerbéviller (54 - Meurthe-et-Moselle) Tombe individuelle 388

Le 223e quitta Bourg, le 6 août, et fut transporté à Aix-les-Bains où, pendant quinze jours, il fut soumis à une instruction militaire et à un entraînement intensifs destinés à lui donner la cohésion nécessaire. Le 19 août, il est enlevé en chemin de fer et transporté en Lorraine ; il débarque, l’état-major et le 5e bataillon (VIDAL), à Charmes, le 6e bataillon (LASSAVE), à Damelevières. Les deux bataillons se rendent par route à Méhoncourt (13 kilomètres sud-ouest de Lunéville), où ils arrivent le 21. Un groupement provisoire affecte le Régiment à la 147e brigade (général DURUPT). Il reçoit l’ordre de construire des tranchées de part et d’autre de la route Bayon Lunéville, pour arrêter l’invasion allemande à la suite de la retraite de Morhange. Le 24 août, le bataillon LASSAVE occupe les trachées entre Méhoncourt et Romain, en première ligne ; il est soumis à un violent bombardement qui ne lui cause que des pertes très légères. Le bataillon VIDAL est en deuxième ligne.
Le 25 août, au matin, l’ordre d’attaque est donné. Le 223e est en première ligne, ayant à sa droite le 36e colonial, à sa gauche, il est en liaison avec la brigade DAUVIN du 16e corps. Pour la conquête de ses objectifs, les lisières du bois de Clairlieu, il mène pendant toute la journée un rude combat au sud du village de Méhoncourt ; pendant la progression, il est soumis à des feux d’enfilade très meurtriers partant de la station d’Einvaux. Il perd trois officiers tués, lieutenant-colonel BROUET, sous-lieutenant Pierre GOUJON, député de l’Ain et sous-lieutenant BALLICIONI, quat
orze officiers blessés dont le capitaine BOUSSARD, qui meurt le lendemain de ses blessures, et six cents hommes tués, blessés ou disparus. A la suite de ce combat, l’ennemi se retire sur Lunéville.