Reyrieux (Accueil) ARBIN Pierre |
OMEL Jean Claude
Signalement
Sa vie avant la guerre
La guerre Extrait historique du 317e RI : Le 6 juin, le régiment est mis à
la disposition du 1er corps de Cavalerie au nord de la Marne, dans le
secteur de la Ve Armée. Au dernier jour de l’effort décisif allemand,
nous trouvons le 317e en couverture de la 8e division, en avant
d’Epernay, sur la croupe qui sépare la Marne de la Semoigne et de la
Brandouille. Il tient les points d’appui constitués par les bois de
Novarre-Pareuil, de Trotte, et de Rarrey ; sa position est difficile car
il a derrière lui la Marne dépourvue de ponts ; la résistance manque de
profondeur et ne permet pas le jeu des réserves. Au milieu de la nuit,
l’ennemi entame une violente préparation avec obus toxiques. A 3 heures,
l’attaque d’infanterie se déclanche. Le 317e , sur le large front qu’il
a mission de défendre, résiste énergiquement, clouant au sol les
premières vagues allemandes. Mais les munitions s’épuisent, les réserves
ne peuvent venir combler les vides ; après plusieurs heures de lutte la
défense se trouve submergée ayant usé jusqu’au bout tous les moyens dont
elle dispose. Le château de Vandières, formant point d’appui et défendu
par une garnison de fortune armée de mousquetons 74 et de pistolets,
résiste jusqu’à 18 heures et repousse 14 assauts avec quelques poignées
d’hommes encadrés par des officiers d’Artillerie de tranchée et les
officiers de l’état-major du régiment. Dans le corps à corps, le colonel
a le bras cassé. Le château tombe enfin après avoir épuisé tout moyen de
défense et après avoir fait subir des pertes effroyables à un ennemi
quinze fois supérieur en nombre, qui pendant 6 heures s’est acharné
contre lui avec les moyens d’attaque les plus puissants. Par son
énergique résistance, le 317e a contribué à arrêter la dernière
offensive allemande et à ouvrir la voie à la glorieuse contre-offensive
qui, déclenchée ce jour même, devait d’un seul élan balayer l’ennemi
hors du sol de France. |