Reyrieux
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OMEL Jean Claude


Ses origines


Jean Claude OMEL est né le 26/05/1897 à Reyrieux.
Son père Laurent avait 50 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Philomène née BRIEL avait 30 ans.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Claude OMEL mesurait 1.58 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 : sait lire.

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Reyrieux 1906 - Balmont -

 - François né le 12/02/1891 à Reyrieux; marié à Ars le 5/06/1920 avec Marthe Albertine PAILLOT; décédé à Villefranche le 30/03/1978.
 - Jeanne Benoite née à Reyrieux le 29/12/1893; décédée à Trévoux le 15/01/1987.
 - Claude Marie né à Reyrieux le 15/8/1895.


Au moment du conseil de révision Jean Claude OMEL exerçait le métier de cultivateur à Massieux.
Ses parents résidaient à Reyrieux.
 


Cimetière de Reyrieux Carré 1 tombe 22
 

La guerre

Jean Claude OMEL est incorporé au 44e RI le 8/01/1916.
Il passe au 9e RI le 30/03/1916 puis au 317e RI le 28/02/1917.
Il est tué le 15/07/1918; son décès sera constaté le 10/09/1918 à Passy Grigny (Marne).
Il est cité  l'ordre de la brigade le 13/08/1919. : "Pendant l'attaque du 15/07/1918 a été blessé grièvement  son poste de combat en faisant vaillamment son devoir."
Il est inhumé à la Nécropole nationale de Dormans (Marne) tombe : Tombe 943.

Extrait historique du 317e RI : Le 6 juin, le régiment est mis à la disposition du 1er corps de Cavalerie au nord de la Marne, dans le secteur de la Ve Armée. Au dernier jour de l’effort décisif allemand, nous trouvons le 317e en couverture de la 8e division, en avant d’Epernay, sur la croupe qui sépare la Marne de la Semoigne et de la Brandouille. Il tient les points d’appui constitués par les bois de Novarre-Pareuil, de Trotte, et de Rarrey ; sa position est difficile car il a derrière lui la Marne dépourvue de ponts ; la résistance manque de profondeur et ne permet pas le jeu des réserves. Au milieu de la nuit, l’ennemi entame une violente préparation avec obus toxiques. A 3 heures, l’attaque d’infanterie se déclanche. Le 317e , sur le large front qu’il a mission de défendre, résiste énergiquement, clouant au sol les premières vagues allemandes. Mais les munitions s’épuisent, les réserves ne peuvent venir combler les vides ; après plusieurs heures de lutte la défense se trouve submergée ayant usé jusqu’au bout tous les moyens dont elle dispose. Le château de Vandières, formant point d’appui et défendu par une garnison de fortune armée de mousquetons 74 et de pistolets, résiste jusqu’à 18 heures et repousse 14 assauts avec quelques poignées d’hommes encadrés par des officiers d’Artillerie de tranchée et les officiers de l’état-major du régiment. Dans le corps à corps, le colonel a le bras cassé. Le château tombe enfin après avoir épuisé tout moyen de défense et après avoir fait subir des pertes effroyables à un ennemi quinze fois supérieur en nombre, qui pendant 6 heures s’est acharné contre lui avec les moyens d’attaque les plus puissants. Par son énergique résistance, le 317e a contribué à arrêter la dernière offensive allemande et à ouvrir la voie à la glorieuse contre-offensive qui, déclenchée ce jour même, devait d’un seul élan balayer l’ennemi hors du sol de France.




Extrait des pertes du 317e RI