Reyrieux
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MOISSONNIER Claude


Ses origines


Claude MOISSONNIER est né le 10/09/1881 à Saint Didier de Formans.
Son père Joseph avait 29 ans et était cultivateur.
Sa mère Claudine née PICOTIER avait 30 ans.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude MOISSONNIER mesurait 1.65 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Sainte Euphémie 1896 - Les Bruyères -

 - Marie née à Sainte Euphémie le 23/12/1876; mariée le 30/11/1901 à Reyrieux avec Jean MANIN.
 - Annette née à Saint Didier de Formans le 30/05/1886 ; mariée à Sainte Euphémie le 22/11/1906 avec Joseph PELLERIN (avec reconnaissance de Claudine née le 9/01/1904 à Sainte Euphémie).


Au moment du conseil de révision Claude MOISSONNIER exerçait le métier de cultivateur à Sainte Euphémie.
Il est ajourné 1 an en 1902 et en 1903 pour faiblesse.
Il est incorporé au 23e RI le 14/11/1904.
Il est libéré le 23/09/1905.
Il va résider à Jassans puis à partir du début 1910 à Reyrieux.


Recensement Jassans 1906 - La Tannerie -

Claude MOISSONNIER se marie le 27/11/1909 à Ambérieux en Dombes avec Marguerite BALLIGAND demeurant et née à Ambérieux en Dombes le 17/09/1883.


Recensement Reyrieux 1911 - Balmont -


Recensement Reyrieux 1921 - Balmont - (Le couple ne sembla pas avoir eu d'enfants).

 

La guerre

Claude MOISSONNIER est mobilisé le 12/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 35e RI le 23/09/1914.
Il est blessé le 24/02/1916 à la Cote du Poivre (Meuse) par éclat d'obus à la main gauche.
Il passe au 60e RI le 5/03/1916.
Il repasse au 23e RI le 21/03/1917 et est affecté au 363e RI (15e compagnie) le 27/04/1917.
Il est blessé le 13/09/1917 à Bouchavesnes (somme) : plaie légère par éclat d'obus.
Il est cité à l'ordre du régiment le 25/01/1918 : "Bon soldat ayant toujours eu une belle conduite au feu; a été blessé deux fois dans l'accomplissement de son devoir."
Croix de guerre avec étoile de bronze.
Il est tué le 21/07/1918 à 7 h au combat du Mesnil position Blanchart.
Il est cité à l'ordre du 363e RI : "Soldat courageux et dévoué; s'est bravement porté à l'assaut d'une position ennemie; a été tué au cours de l'action."

Historique du 363e RI

dont extrait :
ATTAQUE ALLEMANDE DU 15 JUILLET 1918
Le 363e R. I. occupe le sous-secteur de Courtine, en liaison à droite avec le 215e, à gauche avec le 158e.
Dès les premiers jours de juillet, des renseignements nous permettent de savoir qu'une attaque ennemie est imminente.

Le 16 juillet, l'ennemi est encore sur nos lignes des réduits qu'il aménage et semble vouloir conserver cette position ; le 18 juillet, en action avec le 215e R. I., le 363e reprend le réduit Beauséjour ; la 22e compagnie, après un brillant assaut, s'empare du réduit du Crochet en capturant 28 prisonniers, dont 1 feldwebel leutnant du 160e R. I., et 3 mitrailleuses. Le 19 juillet, après une violente préparation d'artillerie, la 19 e compagnie s'empare du réduit de la Truie, que l'ennemi a pu évacuer avant l'arrivée de nos troupes d'assaut ; le 20 juillet, la 15e compagnie reprend le réduit Lupia, après une lutte acharnée et une vive résistance de l'ennemi, dont ses deux contre-attaques n'obtiennent aucun résultat. Pertes éprouvées pendant cette période : Officiers, 11 ; Troupe, 443.


Extraits des pertes du 363e RI