Saint Jean sur Veyle
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BLOUZARD Jean Marie
BROYER Jean Marie
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PREVEL Benjamin
PREVEL Pierre Joseph
PRUDHON Jean Marie
QUIVET Jean Marie Joseph
ROZAND Alphonse
ROZAND Emile
ROZAND Louis
VALETTE Antoine
VERNAY Jean Marie
VERNAY Joseph
VILLARD Jean Marie











































































 

 

BROYER Jean Marie Antoine


Ses origines


Jean Marie BROYER est né le 23/01/1880 à Saint Jean sur Veyle au hameau de Savy.
Son père Jean Marie avait 35 ans et était cultivateur.
Sa mère Benoite née GONOD avait 31 ans.

 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie BROYER mesurait 1.72 m; il avait les cheveux châtain clair et les yeux gris clair.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.

 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Saint Jean sur Veyle 1891 - Lingeant -

Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur à Saint Jean sur Veyle.
Il est incorporé au 60e régiment d'infanterie le 15/11/1901.
Il est libéré le 18/09/1904.
Le 17/11/1904 il se marie à Bagé la Ville avec Marie Claudine Adélaide QUIVET née le 12/11/1884 à Bagé la Ville.
Le 26/12/1904 il s'installe à Bagé la Ville.

Le 17/12/1906 il s'installe à Saint Jean sur Veyle.


Recensement Saint Jean sur Veyle 1911 - Lingeant -

 - Marie Marthe est née le 13/09/1905 à Bagé la Ville au hameau d'Ecottey; elle décède le 21/10/1954 à Macon.
 - Marie Joséphine née le 7/10/1914; mariée le 1/09/1935 avec Raymond GABILLET; décédée à Macon le 21/02/1986.


 

La guerre

Jean Marie BROYER est mobilisé le 11/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 35e RI le 23/09/1914.
Il disparait au combat de Berry (Aisne) à la cote 150 le 30/10/1914.
Il est inhumé à la Nécropole nationale de Vic-sur-Aisne (02 - Aisne) Tombe 90, carré J.
Il reçoit la médaille militaire le 2/05/1920 : "Est tombé mortellement atteint sur le plateau de Berry (Aisne) en se portant à l'assaut des positions ennemies le 30/10/1914."
Croix de guerre avec étoile d'argent.

35e régiment d'infanterie

Le 20 septembre, au matin, une violente contre-attaque ennemie au cours de laquelle notre 2e bataillon fut cerné, décimé, capturé après une résistance désespérée, établit notre ligne définitive en avant de Hautebraye.
La guerre de tranchée commençait.
Après avoir successivement pris position dans les différents points des environs, le régiment se fixe en Octobre et Novembre sur le plateau de Berry-St-Christophe, organise des tranchées et fait les attaques des 30 Octobre et 12 Novembre dont la première fut, pour la 3e Cie, l'occasion de mériter la citation à l' ordre de l' armée que voici : « Lors de l'attaque exécutée le 30 Octobre, la 3e Cie du 35e R. I. s'est portée en avant sous un feu violent d'infanterie et de mitrailleuses contre des tranchées ennemies fortement occupées. S'est maintenue toute la nuit sur sa position malgré des pertes sérieuses. Cette compagnie s'était déjà distinguée au combat du 8 septembre ».
Le bruit du canon qui, depuis les premiers jours de janvier gronde sans arrêt devant Soissons, interrompt la période de repos qui nous avait été accordée dans le courant de Décembre. Le 12, la 14e Division est appelée en soutien de l'attaque du plateau 132 que les Français ont conquis. Sous les ordres du général Nivelle, commandant la 27° brigade, les trois bataillons du 35e qui avaient sensiblement progressé dans l'après-midi, s'apprêtaient à pousser leur offensive heureuse, lorsque dans la nuit, fut transmis l' ordre de se replier et de défendre les rives de l'Aisne à proximité de la ville. Les nouvelles positions qu'occupe le 1er bataillon qui prend les avant-postes, sont très violemment bombardées.
Un incendie des plus violents, occasionné par un obus, éclate dans la ferme Saint-Crépin qu'occupe la première section de la première compagnie qui se maintient à son poste. Le 18, l'ennemi n'ayant fait aucune tentative pour traverser la rivière, le régiment est relevé et quitte Soissons.