Saint Jean sur Veyle (Accueil) ANTOINA Henri Benoit |
MEURIER Marius Benoit
Signalement
Sa vie avant la guerre
La guerre
dont extraits : Dans la nuit du 24 au 25 septembre, le régiment prend ses emplacements d'attaque. Le 2e bataillon (commandant MARTELLY) avec la section de mitrailleuses BRENUDAT, le 3e bataillon (capitaine DAVID), avec la compagnie de mitrailleuses du -capitaine RELET, occupent les parallèles de départ. Le 1er bataillon (commandant DORÉ) se rassemble à Virginy. L'attaque est déclenchée à 9h 15. Le régiment a pour objectif la cote 191 de la Main de Massiges. Les bataillons d'assaut (2e et 3e), formés en quatre vagues, s'élancent sur les pentes sud de la position, dans un ordre parfait, comme pour une parade. La première vague n'a pas parcouru 50 mètres qu'elle se trouve prise sous un feu violent de mousqueterie et de mitrailleuses, les autres vagues sont prises sous le feu de l'artillerie qui va en augmentant d'intensité. Aucun arrêt n'est marqué, les compagnies vigoureusement entraînées par leurs officiers continuent la progression, malgré les pertes qui commencent à devenir très sérieuses. Des mitrailleuses, de tous côtés sur le sommet de la position, entrent en action, une casemate dans laquelle se trouvent un canon tirant à mitraille et plusieurs mitrailleuses se révèle. Tout ce qui progresse sur les terre-pleins est littéralement fauché; les éléments ayant déjà, dans le premier bond, franchi la crête, sont pris sur le versant nord, sous dés feux violents partant d'un plateau situé au nord-ouest de la position. Les pertes sont extrêmement élevées; presque tous les officiers sont tombés, les unités sont complètement mélangées. La situation devient très critique; l'ennemi contre-attaque; nos munitions sont presque épuisées, nos sections de mitrailleuses complètement anéanties. La casemate dont les pièces n'ont pu être réduites au silence coupe notre liaison avec l'arrière. Le lieutenant-colonel MONHOVEN est blessé au moment où il rallie plusieurs groupes pour faire face à la contre-attaque. Une série de combats acharnés, au corps à corps, sont livrés pour enrayer l'avance ennemie, après l'épuisement de nos munitions. Les hommes, pleins d'entrain, s'ingénient à rechercher toutes les réserves de grenades abandonnées par l'adversaire et ce sont celles-ci qui permettent d'arrêter sa progression. Le 1er bataillon en réserve envoie deux compagnies en soutien qui
ont à franchir un barrage très serré d'artillerie. |