Saint Jean sur Veyle
(Accueil)

ANTOINA Henri Benoit
ALBAN Benoit Joseph
BERNIGAUD Claude Léon
BERNOLIN Louis
BERNY Claude Théodore
BLOUZARD Jean Marie
BROYER Jean Marie
CARRUGE Jean Marie
CATHERIN Eugène Jean
CHATELET Joseph
COCHET Henri
CRUCHON Edouard Marie
DAGALLIER Jean Joanny
DESSAIGNE Jean Marie
FAVRE Jean Marie
GARDET Pierre Marie
GAUTHERET Joseph Marie
GENARD Pierre Marie
GERET Claude
GIVORD Victor Joseph
GRAND Jean Claude
GRAND Pierre
LAROLLIERE Louis
MARGUIN Claude Joseph
MARMIER Jean
MARMORAT Emile
MEURIER Marius
MORNET François
NEVEUX Pierre Alphonse
PELLETIER Jean Marie
PERRET Jean
POUILLAT Jean Louis
PREVEL Benjamin
PREVEL Pierre Joseph
PRUDHON Jean Marie
QUIVET Jean Marie Joseph
ROZAND Alphonse
ROZAND Emile
ROZAND Louis
VALETTE Antoine
VERNAY Jean Marie
VERNAY Joseph
VILLARD Jean Marie











































































 

 

VILLARD Jean Marie


Ses origines


Jean Marie VILLARD est né le 3/11/1893 à Saint Jean sur Veyle au hameau de Chatant.
Son père Jean avait 22 ans et était meunier.
Sa mère Jeanne Marie Joséphine MARQUE avait 21 ans.

Jean VILLARD

 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie VILLARD mesurait 1.68 m; il avait les cheveux noir et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 4 : brevet de l'enseignement primaire.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Saint Jean sur Veyle 1911. (GRAND Pierre et ROZAND Joseph ont également été tués : voir fiches)

 - Pierre né le 3/01/1897.


Au moment du conseil de révision Jean Marie VILLARD était étudiant.
Il est incorporé le 26/11/1913 à la 7e section des commis et ouvriers (appendicite ancienne).
 

La guerre

Jean Marie VILLARD est classé service armé par la commission de Lons le Saunier du 7/12/1914.
Il passe au 23e RI le 27/02/1915 puis au 42e RI le 23/06/1915 et enfin au 35e RI le 28/09/1915.
Il disparait le 24/02/1916 à la côte du Talou (Meuse).
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Bourg le 4/11/1921.
Il a reçu la médaille militaire le 18/08/1922 : "Brave soldat; est tombé glorieusement pour la France le 24/02/1916 au cours des combats livrés devant Verdun."
Croix de guerre avec étoile de bronze.

35e régiment d'infanterie

dont extraits :

1916 le trouvait donc composés d' hommes nouveaux mais galvanisés par l'énergie d'un chef de haute valeur le lieutenant-colonel Delaperche toujours prêt à l'attaque, ayant toujours au cœur la haine la plus profonde de l'ennemi. Il s'attendait à entrer en secteur en Argonne lorsque la menace formidable du barbare sur Verdun se précisa et se précipita. Le 18 Février, le lieutenant-colonel fait lire à ses unités l'ordre du régiment qui suit : , « L' ennemi ayant amené aux abords de Verdun des renforts importants d'artillerie et d'infanterie, il peut se faire qu'il tente un effort sérieux contre les positions avancées du Camp retranché.
« Le 35e contribuera à le faire repentir de sa présomption. Le lieutenant-colonel est certain que les officiers, sous-officiers et soldats du régiment se montreront dignes de leurs devanciers, de leur drapeau ». Le 24 Février les troupes de la défense se repliaient lentement sous les assauts répétés des masses allemandes précédées d'un bombardement terrifiant sur nos lignes. L'ennemi s'approchait de la ville il fallait à tout prix l' arrêter. Deux bataillons du 35e avec la C. H. R. mis à la disposition du 30e corps d'armée sont chargés d'arrêter la progression ennemie et de dégager la côte 344. L'ordre de contre-attaquer à midi parvient à 13 h., il reste 3 kilomètres à parcourir sous un bombardement d'une violence extrême. Se tournant vers ses officiers : « Messieurs, dit le lieutenant-colonel Delaperche il n'y a pas une minute à perdre » puis il ordonne un « Laissez les sacs. Pas gymnastique, en avant ! » C'est à cette allure que le régiment, son chef en tête, aborde la côte du Talou, au moment où les boches dévalent les pentes sud de la côte 344 à un kilomètre à peine. C'est maintenant le combat en rase campagne des premiers jours de la guerre, le corps à corps va s'engager. Debout sur la crête, au milieu des balles qui sifflent et des obus qui retournent la terre autour de lui, le lieutenant-colonel Delaperche, calme comme à la parade, le monocle à l' œil, examine le terrain. Il juge le moment propice.
« Mes enfants, en avant ! A la baïonnette ! » C'est une charge folle qui déblaie le terrain. Enthousiasmés par la crâne attitude du chef, les hommes font prisonniers ou tuent une bonne partie des assaillants pendant que les autres s'enfuient dans leurs lignes. Mais le brave lieutenant-colonel ne devait pas jouir de ce beau succès.
Une balle tirée à peu de distance le couchait à jamais sur ce terrain que sa vaillance et sa hardiesse avaient contribué à reconquérir.
C'est de cette contre-attaque que le général Chrétien, commandant le 30e C. A. écrivait, le Ier Avril : « C'est le 35e, dont les 1° et 2° bataillons dévalent de la côte du Talou, exécutant une vigoureuse contre-attaque, qui suscite l'admiration de toutes les troupes voisines et leur donne un salutaire réconfort d'héroïsme ». Cette lettre fut suivie d'une citation à l'armée.