PELLETIER
Jean Marie
Ses origines
Jean Marie PELLETIER est né le 22/09/1885 au hameau de Lingeant.
Son père Jean Marie avait 48 ans et était cultivateur.
Sa mère Antoinette née PROST avait 33 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie PELLETIER mesurait 1.63 m; il avait les cheveux châtain clair
et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint jean sur Veyle 1896 - Lingeant -
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur à
Crottet.
Ses parents résidaient alors à Saint Cyr sur Menthon.
Il est incorporé au 23e RI à compter du 6/10/1906.
Il est libéré le 25/09/1908.
En mars 1909 il est à Bagé la Ville.
Il revient à Saint Jean sur Veyle en novembre 1909 pour s'installer en
novembre 1910 à Saint Cyr sur Menthon au hameau des Croix vieilles.
Recensement Saint Cyr sur Menthon 1911 - Les Croix vieilles -
La guerre
Jean Marie PELLETIER est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il est blessé le 25/08/1914 à Méhoncourt dans la région dorsale et à la
cuisse gauche.
Il passe au 230e RI le 1/06/1916.
Il est blessé une 2e fois à La Fontenelle (plaie à la jambe droite par
bombe).
Il est cité à l'ordre du régiment le 31/07/1917 "Bon soldat à toujours
empli son devoir; blessé deux fois".
Croix de guerre avec étoile de bronze.
Il disparait le 28/05/1918 à Vregny (Oise).
En captivité Il décède le 4/07/1918 au lazaret de Zweibruken
(Rhénanie - Palatinat) .
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Historique du 230e régiment d'infanterie. |
dont extraits :
Le régiment est donc tranquille à Soissons, jouissant d'un repos
rendu nécessaire par une épidémie de grippe qui fait évacuer près d'un
tiers de son effectif ; il attend son embarquement pour le Nord lorsque
soudain, le 27 mai au soir, il reçoit l'ordre de partir sans délai en
direction du Moulin de Laffaux renforcer les troupes en secteur.
Tout étant très calme, l'ordre surprend un peu, mais tout
s'éclaire vers le milieu de la nuit par l'immense canonnade qui. de
Reims à Soissons s'abat sur nos lignes. C'est la grande offensive qui
commence ; le régiment se trouve subitement lancé en pleine bataille
dans un secteur totalement inconnu entre
Vregny et
Nanteuil-la-Fosse.
Des troupes en secteur, il ne reste que de rares détachements sans
coordination, l'ennemi est là, en force, cherchant à pousser son avance.
Les 27 et 28, engageant d'abord les Ve
et VIe bataillons puis rapidement tout son effectif le 230 résiste sur
place au prix de coûteux efforts. Mais l'Allemand
franchit l'Aisne, plus à l'est et la 74e D. I. reçoit l'ordre de porter
la résistance au sud de la rivière. Le décrochage, au contact immédiat
est périlleux : il faut se replier par échelons ,en contenant
l'adversaire qui de toute part commence à nous déborder. Pied à pied,
La retraite commence, mais elle ne
va pas sans pertes importantes et lorsque le régiment arrive à Vénizel
son effectif n'est guère que celui d'un fort bataillon. On s'organise
pour défendre le village qui est déjà sous le feu de l'ennemi.
Le 29 et le 30, la retraite s'accentue en direction de Ghazellie-Chaudun-Vierzy,
toujours talonnée par les troupes adverses.
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