Saint Jean sur Veyle
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ANTOINA Henri Benoit
ALBAN Benoit Joseph
BERNIGAUD Claude Léon
BERNOLIN Louis
BERNY Claude Théodore
BLOUZARD Jean Marie
BROYER Jean Marie
CARRUGE Jean Marie
CATHERIN Eugène Jean
CHATELET Joseph
COCHET Henri
CRUCHON Edouard Marie
DAGALLIER Jean Joanny
DESSAIGNE Jean Marie
FAVRE Jean Marie
GARDET Pierre Marie
GAUTHERET Joseph Marie
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GIVORD Victor Joseph
GRAND Jean Claude
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LAROLLIERE Louis
MARGUIN Claude Joseph
MARMIER Jean
MARMORAT Emile
MEURIER Marius
MORNET François
NEVEUX Pierre Alphonse
PELLETIER Jean Marie
PERRET Jean
POUILLAT Jean Louis
PREVEL Benjamin
PREVEL Pierre Joseph
PRUDHON Jean Marie
QUIVET Jean Marie Joseph
ROZAND Alphonse
ROZAND Emile
ROZAND Louis
VALETTE Antoine
VERNAY Jean Marie
VERNAY Joseph
VILLARD Jean Marie











































































 

 

PREVEL Benjamin


Ses origines


Benjamin PREVEL est né le 30/09/1897 à Saint Jean sur Veyle au Gouet.
Son père Joseph avait 40 ans et était charretier.
Sa mère Antoinette née TROUILLOUX avait 32 ans et était blanchisseuse.
Benjamin et Pierre Joseph PREVEL étaient frères.

Joseph PREVEL

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Benjamin PREVEL mesurait 1.64 m; il avait les cheveux châtain et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Saint Jean sur Veyle 1906 - Croyat -

Voir les liens sur frères et soeurs sur Joseph PREVEL (père).

 - Joséphine Anaïs née le 27/09/1908
 - Marie Philomène née le 10/09/1910.






Recensement Saint Jean sur Veyle 1911 - Croyat -

Au moment du conseil de révision il exerçait le métier d'agriculteur.

 

La guerre

Benjamin PREVEL est ajourné pour faiblesse en 1915 et en mai 1916.
Il est classé service armé par la commission de réforme de Bourg le 23/05/1917.
Il est incorporé le 3/09/1917 au 23e RI.
Il passe au 97e RI le 27/08/1917.
Il est tué le 16/10/1918 à Hooglede (Belgique).
Il est inhumé au Carré militaire 'Machelen' à Zulte (Belgique) tombe 354.

97e régiment d'infanterie

dont extrait : Les Flandres

L'offensive se déclenchait le 14 octobre.
La 77e DI, toujours sous les ordres du général Serrigny, enlevait les premières positions ennemies, puis cherchait à s'emparer d'Hooglede, localité bâtie sur une croupe et énergiquement défendue.
Le 14e groupe de chasseurs progresse au nord, le 159 au sud quoique avec peine, mais une partie de la bourgade reste aux mains de ses défenseurs, et les assaillants se sont fortement séparés. Le 97 suivait en réserve, quand il reçut l'ordre de rétablir la liaison et de faire tomber la position. Le 3e bataillon, sous les ordres du commandant Bertin contourne habilement Hooglede, tombe dans le flanc des défenseurs et rétablit la situation.
L'attaque peut progresser, mais elle est bientôt arrêtée de nouveau : l'ennemi dès le 1er jour, emploie la tactique dont il ne cessera d'user dans sa retraite. Il se replie, couvert par de fortes arrière-gardes dotées de mitrailleuses, et qui, appuyées par une puissante artillerie ont ordre d'empêcher à tout prix notre progression. Il lui importe en effet que nous ne puissions arriver à la Lys avant que des renforts ne soient venus s'y installer et nous en interdire le passage. Chaque jour les bataillons, au cours de cette poursuite implacable, se heurteront à de nouvelles résistances, qu'il faudra faire tomber une à une, chaque jour, ce seront de nouveaux et rudes efforts et aussi de nouveaux succès.
Dès le 15, le 97, en première ligne enlève Gitsberg qui n'a pu être abordé la veille, puis la route Gitsberg - Thourot.
La voie ferrée à peu de distance en arrière est une nouvelle ligne de défense qu'il faut rompre, puis la station de Gits est remportée à son tour à la tombée de la nuit.
Des prisonniers, des canons, des mitrailleuses, des dépôts considérables de matériels sont le résultat des luttes de cette journée. Le 16, à l'aube, la poursuite reprend ; de nouveaux obstacles se dressent : les mitrailleuses ennemies installées sur les hauteurs de Colscamps à la côte 48, à la ferme Delodder, crépitent ; l'artillerie adverse tonne, il faut enlever chacun des points d'appui : le commandant Bertin, toujours en tête pour diriger ses unités, tombe gravement atteint ; mais la manœuvre unie au courage permet de triompher de toutes les résistances. Chacune des positions est tour à tour enfoncée, et de nombreux prisonniers restent entre les mains de l'assaillant.
Le 17, nouveaux combats, nouveaux succès ; la route Wynghene - Hiest sur laquelle l'ennemi résiste est enlevée à midi, et, à 15 heures, le village d'Hooithoeck est emporté après une très vive lutte. Le lendemain de bonne heure, les Allemands tentèrent par une puissante contre-attaque de nous reprendre ce hameau. Repoussés avec pertes, ils se décident à battre en retraite et s'établissent à peu de distance. Le chef de corps, disposant de 2 groupes de 75 fait concentrer successivement le tir sur les points occupés et lancent tour à tour à l'assaut les 1er et 3e bataillons. Après 4 heures de lutte, la position est à nous, nombre prisonniers sont entre nos mains, après une lutte sévère au cours de laquelle les canonniers d'accompagnement, entraînés par leur chef, lieutenant Carraz, rivalisèrent de vaillance. À 15 h 30, le 1er bataillon à son tour attaque des nids de résistance et soutenu par les 75 arrive à s'emparer d'un certain nombre d'entre eux.






Zulte (Machelen), province de Oost-Vlaanderen : Principalement soldats victimes des combats de la dernière offensive de libération de la Belgique (octobre-novembre 1918)