Villeneuve
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BRUN Jean
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BRUN Jean


Ses origines


Jean BRUN est né le 7/07/1896 à Rancé.
Son père Jean avait 34 ans et était cultivateur.
Sa mère Benoite née ARPIN avait 32 ans.


Cimetière de Saint Trivier sur Moignans Carré 7 tombe 16.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean BRUN mesurait 1.70 m; il avait les cheveux et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 



Recensement Villeneuve 1906 - Agnereins -



Recensement Villeneuve 1911 - Agnereins -

 - Antoine né le 30/11/1887 au Plantay; marié à Villeneuve le 19/11/1918 avec Louise Philomène SAINT CYR; décédé à saint Trivier sur Moignans le 21/07/1959.
 - Joseph Marie né au Plantay le 24/09/1889; décédé à Jassans Riottier le 4/12/1971.
 - Clémence née à Villars les Dombes le 28/04/1891; mariée à Villeneuve le 8/12/1909 avec Antoine RENAUD.
 - Joséphine née le 29/08/1892 à Villars les Dombes;  mariée à Saint Nizier le Désert le 30/10/1920 avec Léon François Claude DURAND; décédée à Lagnieu le 26/11/1977.
 - Marie née le 22/07/1894 à Villars les Dombes; mariée à Saint Nizier le Désert le 26/10/1920 avec Louis GUILLOT; décédée le 15/08/1980 à Chalamont.
 - Catherine née à Rancé le 24/10/1897; mariée à Villeneuve le 4/08/1917 avec Jean GEOFFRAY; décédée à Amberieu en Dombes le 12/12/1960.
 - Claude né à Rancé le 18/04/1899; décédé à Amberieu en Bugey le 17/07/1974.
 - Marie Antoinette née à Rancé le 6/12/1900; mariée à Saint Nizier le Désert le 1/12/1921 avec Henri François CLERC.


Au moment du conseil de révision Jean BRUN exerçait le métier de cultivateur.
 

La guerre

Jean BRUN est incorporé le 9/04/1915 au 44e RI.
Il disparait le 27/05/1918 au sud de Dickbusch (Belgique).
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le 6/05/1922.

Historique du 44e RI

dont extraits : Le 1e mai, la l4e division, affectée au détachement d'armée du Nord (général DE MITRY), gagne les Flandres et s'installe dans la région des Monts, en Belgique.
Dans la nuit du 10 au 11 mai, le 44e relève, en plein combat, une brigade anglaise en face du village de Vierstraat, au nord-ouest du mont Kemmel, dont l'ennemi vient de s'emparer après de sanglants combats. Nos positions sont établies dans une plaine marécageuse que l'ennemi domine de son nouvel observatoire : les couverts y sont rares, les abris inexistants. Le harcèlement de l'artillerie allemande est continuel et meurtrier. Le sol est saturé d'ypérite que l'ennemi emploie à doses massives. On ne peut songer à circuler de jour sur ce terrain complètement découvert, où tout mouvement est repéré, et le port du masque est devenu pour nos soldats une pénible obligation de tous les instants.
Le 14, une attaque allemande débouche sur la droite et s'étend sur tout le front de la division voisine. Une réaction immédiate de notre part brise l'effort de l'ennemi. Mais les pertes ont été sévères, et de très nombreuses intoxications ont considérablement réduit les effectifs ; le 44e est mis en réserve au sud de Poperinge.
Dans la nuit du 26 au, 27, en pleine préparation d'attaque allemande, deux bataillons interviennent à nouveau. L'ennemi parvient à s'infiltrer sur notre gauche par la vallée du Wyverbeck et se heurte à la compagnie de réserve du bataillon KELLER, qui résiste énergiquement sur place. Entouré, le capitaine BOURDY refuse de se rendre, et, revolver au poing, avec quelques hommes qu'il a pu grouper autour de lui, engage un corps à corps éperdu, jusqu'au moment où il tombe mortellement frappé à coups de baïonnette. Les Allemands ont réussi à nous faire quelques prisonniers qu'ils dirigent aussitôt sur leurs lignes. Mais, chemin faisant, ceux-ci rencontrent deux compagnies du régiment qui luttent d'arrache-pied, malgré leur isolement. Se dégageant des Allemands qui les escortent, ils renforcent leurs camarades et, dans cette situation invraisemblable, ce groupe de combat maintient l'ennemi jusqu'à la nuit. A ce moment, une vigoureuse contre-attaque réussit à les dégager et à chasser l'adversaire de toutes les positions qu'il avait réussi à occuper. A la relève du régiment, nos lignes sont intégralement rétablies et, du haut du Kemmel, l'ennemi ne peut que constater une fois de plus son impuissance à nous briser.