Villeneuve
(Accueil)

BAILLET Victor Maurice
BRUN Jean
DUPLESSIS J L Benoit
DUPONT Jean
FARINET Joanny
FAYE Jean
FRAY Jean François
GALLET Claude
GEOFFRAY Pierre
GUILLON Pierre
KAUFMANN Emilien Elie
LAMARCHE Louis
LAPIERRE Antoine
MAZUY Benoit
MELINAND Antoine
MELINAND Benoit
MICHEL Joseph
PARRON Claude
PEILLIN Jean
PERRET Claude
PETIT Claude
PREMILLIEUX Claude
RAMUET Benoit
RAMUET François
RECONDU Aimé
RIOUFRAY Pierre
RUY Antoine
SAINT-CYR Isaac
SANDRON Benoit
SEVE Claude
STIVAL Benoit



 

 

PREMILLIEUX Claude


Ses origines



Son nom est orthographié "PREMILLEUX" sur tous les documents officiels (état civil, fiche matricule ...) et "PREMILLIEUX" sur
le monument aux morts.

Claude PREMILLEUX est né le 26/04/1894 à Villeneuve.
Son père Joseph avait 45 ans et était tisserand.
Sa mère Marthe née STIVAL avait 43 ans.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude PREMILLEUX mesurait 1.66 m; il avait les cheveux châtain et les yeux marron.

Sa vie avant la guerre
 



Recensement Villeneuve 1901 - Le village -

 - Claudine née Villeneuve le 5/10/1883.
 - Mariette née à Villeneuve le 10/04/1889.
 - Marie décédée le 12/07/1889 à Villeneuve à l'age de 18 ans.


Recensement Villeneuve 1906 - Le village -


Recensement Villeneuve 1911 - Le village -


Au moment du conseil de révision Claude PREMILLEUX exerçait le métier de coiffeur à Lyon au 44 rue des Carmélites.
 

La guerre

Claude PREMILLEUX est incorporé le 1/09/1914 au 5e régiment d'infanterie coloniale.
Il disparait le 16/02/1915 au bois de Bolante (Meuse).
Présumé prisonnier son décès sera finalement fixé au 16/02/1915 par le tribunal de Trévoux le 24/03/1921.

 Historique du 5e régiment d'infanterie coloniale.

Dont extraits : 16 Février - Attaque allemande du Bois de Bolante
Le 16 février, le secteur est tenu par le i" bataillon (capitaine Connen), dont les unités sont ainsi réparties de la droite à la gauche : 2" compagnie, capitaine Desmiers ; 4e compagnie, capitaine Cabaret ; 3e compagnie, lieutenant Cuzin ; ire compagnie, capitaine Bourcelot.
Le 3e bataillon (capitaine Bontemps) est en réserve à un kilomètre environ en arrière, au ravin des Courtes-Chausses.
A la pointe du jour, les Allemands bombardent les lignes avec des obus de tous calibres, en même temps qu'ils exécutent des tirs fusants sur les carrefours et les confluents des ravins par où peuvent être acheminées les réserves. Le 3e bataillon est alerté, ainsi qu'un bataillon du 33e colonial.
Vers 7 h. 30, l'ennemi déclenche son attaque d'infanterie sur le front du Ier bataillon et du bataillon du 4e régiment d'infanterie, en liaison avec nous à notre droite. Les unités du 4e régiment perdent leurs première et deuxième lignes, laissant ainsi à découvert le flanc droit de la compagnie Desmiers. Les compagnies Bourcelot et Gabaret, après une résistance opiniâtre, ne peuvent contenir l'invasion de l'ennemi et doivent se replier sur la deuxième ligne.
Cependant, le capitaine Desmiers, qui résiste héroïquement, déclenche une contre-attaque sur les Allemands qui occupent les tranchées du 4e régiment d'infanterie et qui s'efforcent de progresser vers sa compagnie. Ce brave officier est grièvement blessé, mais la contre-attaque maintient l'ennemi.
A ce moment, le général Marchand donne l'ordre au bataillon Fleury, du 33e colonial, qui a été alerté dès la première heure, de contre-attaquer pour reprendre les tranchées perdues par le 4e régiment d'infanterie et boucher le vide qui s'est produit entre les éléments de ce régiment qui n'ont pas bougé à droite et la brigade coloniale. Le même ordre prescrit au 3e bataillon du 5" colonial de s'installer sur le plateau au nord du ravin des Courtes-Chausses, pour arrêter, le cas échéant, la progression de l'ennemi.
Le commandant Fleury fait immédiatement la reconnaissance du terrain pour la contre-attaque qu'il doit exécuter; il est tué au cours de cette opération -préliminaire. Le capitaine Gateau prend le commandement du bataillon et déclenche la contre-attaque ; mais son bataillon est accueilli par des feux violents de mitrailleuses et ne peut progresser.
Pendant ce temps, notre 3e bataillon s'établit sur le plateau au nord du ravin des Courtes-Chausses, où il commence une tranchée.
Vers 13 heures, les Allemands reprennent leur attaque avec une fureur renouvelée. La 2" compagnie, commandée par le sous-lieutenant Janin, après l'évacuation du capitaine Desmiers, ne peut se maintenir malgré d'héroïques efforts, sa position étant attaquée simultanément à droite et à gauche. Le sous-lieutenant Janin est tué ; les éléments se replient sur la deuxième ligne, sous le commandement du sous-lieutenant Clapot. La section de mitrailleuses du sous-lieutenant Ersthein, occupant la deuxième ligne au point de liaison avec le 4e régiment d'infanterie, est bientôt complètement entourée. Après une résistance désespérée, qui coûte cher à l'ennemi, elle doit, pour ne pas tomber entre ses mains, abandonner son abri ; elle ne peut en se repliant emporter son matériel.
C'est alors que le capitaine Bontemps (3e bataillon) reçoit l'ordre de relever le 1er bataillon, à l'exception de la Ire compagnie, et de rétablir la liaison avec le régiment de droite.
Pendant que les 9e et 10e compagnies vont relever les 3e et 4e compagnies, les 11e et 12e compagnies, sous le commandement du capitaine Pelud, doivent relever la 2e compagnie et rétablir la liaison avec le 4e régiment d'infanterie.
Deux sections de la 11e compagnie contre-attaquent vivement et reprennent l'abri de la section de mitrailleuses.
Tout le matériel est ramené dans nos lignes. Au même moment, un régiment d'infanterie vient relever le 4e régiment ; il exécute de son côté une contre-attaque et la liaison s'établit aussitôt avec la 12e compagnie. Cette unité arrive à progresser par le boyau conduisant à la première ligne perdue, jusqu'au contact de cette ligne, occupée par les Allemands. Mais elle ne peut continuer sa progression par cette seule antenne et élève aussitôt un barrage.
Une grande partie du terrain perdu est reconquise et la liaison rétablie. L'ennemi, sur le front du régiment, n'a pu aborder la deuxième ligne et il a subi de lourdes pertes.