DUPLESSIS Jean Louis Benoit
Ses origines
Jean Louis Benoit DUPLESSIS est né à Villeneuve le 14/10/1882.
Son père Jean Louis avait 41 ans et était tailleur d'habits.
Sa mère Jeanne née DESCOURS avait 36 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Louis Benoit DUPLESSIS mesurait 1.65 m; il avait les cheveux
châtain foncé et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Villeneuve 1896 - Le bourg -
Recensement Villeneuve 1906 - Le bourg -
Au moment du conseil de révision Jean Louis Benoit DUPLESSIS exerçait le métier
de tailleur d'habits.
Son père était décédé.
Il est ajourné 1 an en 1903 pour faiblesse; même chose en 1904.
Il est classé services auxiliaires.
Jean Louis Benoit DUPLESSIS se marie le 1/02/1910 à Villeneuve avec
Marie Louise GOIFFON demeurant à Villeneuve et née à Gleizé le
14/12/1893 (elle se remarie à Villeneuve le 21/05/1921 avec Jean Marie
TAZET; elle décède le 8/06/1977 à Pierre Bénite).
Jeanne DESCOURS sa mère est citée comme étant décédée dans l'acte de
mariage de Jean Louis Benoit DUPLESSIS.
Recensement Villeneuve 1911 - Le bourg -
Recensement Villeneuve 1921 - Le bourg -
- Yvonne Marie née à Villeneuve le 18/02/1913; mariée à Lyon 2e le
4/04/1936 avec René Eugène PERRAUD; divorcée le 10/01/1964.
La guerre
Jean Louis Benoit DUPLESSIS est classé service armé par la commission de
réforme de Bourg le 11/11/1914.
Il est incorporé au 28e RI le 24/11/1914.
Il passe à la 7e section de commis et ouvriers le 11/01/1915.
Il passe au 42e RI 9e bataillon le 23/06/1915.
Il passe au 44e RI 10e compagnie le 28/09/1915.
Il disparait le 22/04/1916 au nord est de Verdun.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le
7/12/1920.
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Historique du 44e RI |
dont extraits : Le 13 avril, après une période de repos au cours
de laquelle il est occupé à des travaux dans la région de Toul, le
régiment remonte à Verdun, dans l'eau et la boue glacée du secteur de
Damloup. Des bombardements d'une violence inouïe lui causent de lourdes
pertes ; le froid et la neige sévissent comme en plein hiver et
augmentent les vides dans les unités. L'organisation du terrain n'en est
pas moins conduite d'arrache-pied et, grâce à sa vigilance, le 44e
enlève à l'ennemi toute velléité d'attaque. Il réussit même plusieurs
coups de main et finit par dominer nettement l'infanterie adverse. Le 27
avril, le régiment est relevé.
Extrait des pertes du régiment. |