BAILLET Victor Maurice
BRUN Jean
DUPLESSIS J L Benoit
DUPONT Jean
FARINET Joanny
FAYE Jean
FRAY Jean François
GALLET Claude
GEOFFRAY Pierre
GUILLON Pierre
KAUFMANN Emilien Elie
LAMARCHE Louis
LAPIERRE Antoine
MAZUY Benoit
MELINAND Antoine
MELINAND Benoit
MICHEL Joseph
PARRON Claude
PEILLIN Jean
PERRET Claude
PETIT Claude
PREMILLIEUX Claude
RAMUET Benoit
RAMUET François
RECONDU Aimé
RIOUFRAY Pierre
RUY Antoine
SAINT-CYR Isaac
SANDRON Benoit
SEVE Claude
STIVAL Benoit



 

MICHEL Joseph


Ses origines

Joseph MICHEL est né le 12/06/1895 à Villeneuve.
Son père Jean Claude avait 36 ans et était cultivateur.
Sa mère Annette née GOYARD avait 34 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joseph MICHEL mesurait 1.64 m; il avait les cheveux brun et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
Ses parents se sont mariés à Villeneuve le 27/11/1885.
 

Sa vie avant la guerre
 

Recensement Villeneuve 1896 - Agnereins -

 - Jeanne née le 18/09/1886 à Villeneuve.
 - Marie née le 20/04/1888 à Villeneuve; mariée à Villeneuve le 2/12/1911 avec Jean Claude CHARBONNEL.
 - Jean Claude né le 17/06/1890 à Villeneuve; marié le 25/11/1919 à Saint Trivier sur Moignans avec Mariette BEAUDET; décédé à Villefranche le 10/09/1971.


Recensement Villeneuve 1906 - Agnereins -


Recensement Villeneuve 1911 - Agnereins -

Au moment du conseil de révision Joseph MICHEL exerçait le métier de cultivateur.
 

La guerre

Joseph MICHEL est incorporé le 16/12/1914 au 133e RI.
Il passe au 42e RI le 18/06/1915 puis au 60e RI le 17/09/1915.
Il est tué le 14/08/1916 aux tranchées de Hanovre à Cléry (Somme).

Historique du 60e RI

dont extraits : Le 7 août, le 3e bataillon du 60e arrive au Chapeau-de-Gendarme, près de Curlu, mis à la disposition de la 41e D. I. Le 9 août, le même bataillon relève le 363e à l'est de Curlu, dans un coin particulièrement difficile. Il a 7 tués et 6 blessés. Le lendemain, les 2e et 1er bataillons arrivent. Le vendredi 11, le régiment entre en ligne. Il y restera sans désemparer jusqu'au 20 août et il devra presque chaque jour fournir un nouvel effort.
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Journée du 12 août. Dès le grand matin, les coureurs de la brigade apporteront l’ordre préparatoire du corps d'armée.
L'attaque générale doit se faire dans l'après-midi. Il s'agit de prendre les grandes tranchées de Celles, du Hanovre et de Heilbrom, qui constituent la droite de la ligne de défense établie de Maurepas à Cléry. Sur le front du 7e corps, les troupes d'attaque comprennent le 44e et le 60e . Au 60e , les 2e et 3e bataillons sont en avant, le 1er reste en réserve. L'objectif atteint, les troupes doivent pousser vers l'est, de façon à prendre possession de tous les observatoires qui permettent des vues directes sur la nouvelle ligne que les Boches ont déjà organisée en arrière (tranchée de Feyratt, Terline, Mossoul).
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En somme, l'attaque a donné de bons résultats. La droite est en possession de tous les objectifs visés. Malheureusement la gauche est restée en panne. Le 44e a été arrêté dans sa progression par un nid de mitrailleuses établi à sa gauche dans le bois des Riez. C'est ce même nid qui, nous prenant de flanc, a infligé de grosses pertes à notre 2e bataillon. Le commandement décide de le réduire par force : ce sera l'objectif de la journée du 13 août.
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La soirée et la nuit sont très agitées. L'ennemi réagit très violemment par son artillerie, qui nous cause beaucoup de pertes. Le 14 et le 15, ce chiffre est augmenté de 28 tués et 72 blessés.