Villeneuve
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FARINET Joanny
Ses origines
Joanny FARINET est né à Villeneuve le 4/10/1897.
Son père Jean avait 36 ans et était cultivateur.
Sa mère Pierrette née SIMON avait 26 ans.
Ses parents se sont mariés le 22/11/1895 à Saint Jean de Thurigneux.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joanny FARINET mesurait 1.64 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
marron.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Villeneuve 1906 - Le bourg -
Recensement Villeneuve 1911 - Le bourg -
- Françoise née à Villeneuve le 31/07/1900; mariée à Villeneuve le
22/04/1925 avec Henri TABOULET.
- Joseph né à Villeneuve le 28/12/1902; marié à Savigneux le 28/11/1925
avec Marie PORTIER; décédé à Crans le 20/10/1953.
Au moment du conseil de révision Joanny FARINET exerçait le métier
d'agriculteur.
La guerre
Joanny FARINET est ajourné en 1915 pour faiblesse.
Il est maintenu ajourné par le conseil de révision de l'Ain le
17/05/1916 pour faiblesse.
Il est classé service armé par la commission de réforme de Bourg du
6/06/1917.
Il est incorporé au 23e RI le 3/09/1917.
Il passe au 97e RI le 27/08/1918.
Il est tué le 16/10/1918 à Coolscamp (Belgique).
Il est inhumé à Zulte (Machelen), province de Oost-Vlaanderen au
Carré militaire Machelen Tombe 461.
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Historique du 97e RI |
Dont extraits :
Les Flandres
L'offensive se déclenchait le 14 octobre.
La 77e DI,
toujours sous les ordres du général Serrigny, enlevait les premières
positions ennemies, puis cherchait à s'emparer d'Hooglede, localité
bâtie sur une croupe et énergiquement défendue.
Le 14e groupe
de chasseurs progresse au nord, le 159 au sud quoique avec peine, mais
une partie de la bourgade reste aux mains de ses défenseurs, et les
assaillants se sont fortement séparés. Le 97 suivait en réserve, quand
il reçut l'ordre de rétablir la liaison et de faire tomber la position.
Le 3e bataillon,
sous les ordres du commandant Bertin contourne habilement Hooglede,
tombe dans le flanc des défenseurs et rétablit la situation.
L'attaque peut progresser, mais elle est bientôt arrêtée
de nouveau : l'ennemi dès le 1er jour,
emploie la tactique dont il ne cessera d'user dans sa retraite. Il se
replie, couvert par de fortes arrière-gardes dotées de mitrailleuses, et
qui, appuyées par une puissante artillerie ont ordre d'empêcher à tout
prix notre progression. Il lui importe en effet que nous ne puissions
arriver à la Lys avant que des renforts ne soient venus s'y installer et
nous en interdire le passage. Chaque jour les bataillons, au cours de
cette poursuite implacable, se heurteront à de nouvelles résistances,
qu'il faudra faire tomber une à une, chaque jour, ce seront de nouveaux
et rudes efforts et aussi de nouveaux succès.
Dès le 15, le 97, en première ligne enlève Gitsberg qui
n'a pu être abordé la veille, puis la route Gitsberg - Thourot.
La voie ferrée à peu de distance en arrière est une
nouvelle ligne de défense qu'il faut rompre, puis la station de Gits est
remportée à son tour à la tombée de la nuit.
Des prisonniers, des canons, des mitrailleuses, des
dépôts considérables de matériels sont le résultat des luttes de cette
journée. Le 16, à l'aube, la poursuite reprend ; de nouveaux obstacles
se dressent : les mitrailleuses ennemies installées sur les hauteurs de
Colscamps
à la côte 48, à la ferme Delodder, crépitent ; l'artillerie adverse
tonne, il faut enlever chacun des points d'appui : le commandant Bertin,
toujours en tête pour diriger ses unités, tombe gravement atteint ; mais
la manoeuvre unie au courage permet de triompher de toutes les
résistances. Chacune des positions est tour à tour enfoncée, et de
nombreux prisonniers restent entre les mains de l'assaillant.
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