Villeneuve
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PERRET Claude


Ses origines


Claude PERRET est né le 3/05/1892 à Saint Julien sur Veyle.
Sa mère Louise Julie BERRY avait 23 ans et était tailleuse.
Elle s'est mariée à Saint Julien sur Veyle le 12 septembre 1893 avec Jean PERRET dit MAGNON né à Sulignat le 18/06/1868.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude PERRET mesurait 1.58 m; il avait les cheveux châtain foncé et les yeux jaune verdâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Crêches sur Saône 1901 - Vers l'église -

 - Jean Marie Claude né à Romanèche Thorins le 18/02/1894; atteint de bronchite bacillaire; décède à Crêches sur Saône le 20/02/1916.


Au moment du conseil de révision Claude PERRET exerçait le métier de cultivateur à Villeneuve.


Liste électorale Villeneuve 1914.

Il est incorporé le 8/10/1913 au 44e RI.
Il est en Algérie du 13/06/1914 au 30/06/1914 et aux opérations militaires sur les confins nord Algéro-marocains en guerre du 1/07/1914 au 1/08/1914.
 

La guerre

Claude PERRET passe au 2e régiment de zouaves le 11/06/1914.
Il est blessé grièvement le 8/09/1914 à Crouy.
Il décède à l'ambulance n° 12977 à Saint Loup (Marne) le 8/09/1914.

Historique du 2e régiment de zouaves.

Dont extraits :
Le 2ème Zouaves n'eut pas cependant à jouer un rôle très important à la bataille de La Marne. La 37ème division était placée, le 6 septembre, en réserve d'armée en attendant le résultat des opérations importantes qui se déroulaient sur l'ensemble de la ligne de bataille française. L'ennemi, de toutes parts, était pris à la gorge. Les troupes qu'il poursuivait depuis deux semaines et qu'il croyait harassées et démoralisées se dressaient devant lui plus vaillantes, plus désireuses que jamais de combattre et de vaincre. Et devant ces soldats décidés à mourir plutôt qu'à reculer d'un pas, l'armée allemande, stupéfaite, battit à son tour en retraite. Quelle joie pour nos Zouaves de s'élancer à la poursuite !
Le 8 septembre, ils passent à l'avant-garde, talonnent sans répit les colonnes ennemies, leur infligeant à chaque instant des pertes sensibles. A Rieux, une compagnie du bataillon DELALANDE, à la baïonnette, s'élance sur un bataillon Cycliste et le met en déroute, en reprenant une Batterie de 75. A Monteil, à Hochecourt, l'arrière-garde ennemie, violemment attaquée, doit abandonner ses blessés. A Montmirail enfin, malgré la fusillade et la fatigue d'une rude journée, les Zouaves forcent les Allemands à abandonner précipitamment la ville.