SEVE Claude
Ses origines
Claude SEVE est né le 17/01/1885 à Villeneuve.
Son père Benoit avait 34 ans et était cultivateur.
Sa mère Marguerite née TRINQUE avait 29 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude SEVE mesurait 1.71 m; il avait les cheveux châtain clair et les
yeux gris bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Villeneuve 1896 - Communaux -
- Anne Marguerite née à Villeneuve le 22/07/1886; mariée à Villeneuve le
10/04/1919 avec Fleury SANDRON.
- Joseph Benoit né à Villeneuve le 22/12/1889; marié à Villefranche le
20/03/1920 avec Antoinette MELINAND.
- Benoit né à Villeneuve le 20/11/1895; décédé en 1901.
- Marie Elise née à Villeneuve le 17/09/1887; décédée à Bourg le
29/03/1956.
- Charles né le 8/02/1892 à Villeneuve; décédé le 22/01/1949 à Lyon 7e.
Recensement Villeneuve 1901 - Communaux -
Recensement Villeneuve 1906 - Communaux -
Au moment du conseil de révision Claude SEVE exerçait le métier de
cultivateur.
Son père était décédé le 21/09/1900.
Il est incorporé au 23e RI le 6/10/1906.
Il est libéré le 25/09/1908.
Recensement Villeneuve 1911 - Communaux -
Liste électorale Villeneuve 1914.
La guerre
Claude SEVE est mobilisé le 3/08/1914 au 223e RI (24e compagnie).
Il est blessé le 8/10/1915 à Reillon : plaie fesse droite par obus,
fracture du bassin.
Il décède le 21/10/1915 à l'hôpital auxiliaire n°102 à Lunéville.
Il est cité à l'ordre de la Division le 23/10/1915 : "Agent de
liaison depuis le début de la campagne; s'est toujours montré très crâne
au front".
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Historique du 223e RI |
dont extraits : Les Allemands, malgré leurs échecs précédents,
n’avaient pas renoncé à la conquête du terrain perdu en juin. Le 8
octobre, dans la matinée, ils déclenchent une préparation d’artillerie
d’une violence inouïe, accompagnée de gaz lacrymogènes. Grace à l’emploi
de ces derniers, l’ennemi réussit à s’emparer du bois Seppelin et du
bois Bouet, d’où une contre-attaque immédiate ne put les déloger
complètement. Le capitaine de MAISTRE fut tué dans l’action, le
sous-lieutenant d’URBAL, gravement blessé, est resté aux mains de
l’ennemi. Ce fut le commencement d’une lutte âpre et dure, qui se
prolongea durant plusieurs semaines de tranchée en tranchée, sans
modifier beaucoup les positions respectives des adversaires. Le mauvais
temps y mit un terme.
Extrait des pertes du régiment le 8/10/1915.
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