BAZONNARD Joseph Félix
Ses origines
Joseph BAZONNARD est né le 4/05/1885 à Saint Cyr sur Menthon.
Son père Benoit Félix avait 30 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Denise née BERAUD avait 21 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joseph BAZONNARD mesurait 1.54 m; il avait les cheveux châtain clair et
les yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Cyr sur Menthon 1896 - Arringe -
Au moment du conseil de révision Joseph BAZONNARD exerçait le métier de
cultivateur.
Il est incorporé au 23e RI le 6/10/1906.
Il passe au 60e RI le 26/08/1907.
Il est libéré le 25/09/1908.
Il revient à Saint Cyr; il y restera jusqu'à la déclaration de la
guerre.
Recensement Saint Cyr sur Menthon 1911 - Arringe -
- Alphonse Clément né à Saint Cyr sur Menthon le 12/09/1897; marié à Saint
Genis sur Menthon le 8/09/1920 avec Marie Hortense PERRET; décédé le
28/05/1975 à Saint Cyr sur Menthon.
Liste électorale Saint Cyr sur Menthon 1914.
La guerre
Joseph BAZONNARD est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il est blessé le 22/07/1915 près de Vého (Meurthe et Moselle).
Il passe au 230e RI le 1/06/1916.
Il est blessé le 24/10/1916.
Il décède le 26/10/1916 à Landrecourt (Meuse) à l'ambulance 3/6 secteur
24.
Il est inhumé à la
nécropole nationale Landrecourt-Lempire (55 - Meuse) tombe Carré A
Rang 3.
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Historique du 23e RI |
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Historique du 230e RI |
dont extraits : Le 23 à 18 heures ses éléments s'acheminent vers
les positions par le Faubourg Pavé, la route d'Etain. le ravin du tunnel
do Tavannes, le boyau Belmont et
le boyau de l'Etang. La montée est dure, aggravée par de nombreux
embouteillages dus à l'énorme quantité de troupes tassées en ce point.
Elle s'accomplit au milieu de l'un des plus formidables vacarmes
qu'ait produits la guerre moderne. Un millier de bouches à feu tonnent
et hurlent sans arrêt de notre côté.
L'artillerie allemande riposte, mais les oreilles exercées se
rendent compte de l'écrasante supériorité de notre feu et ce symptôme
est de bon augure. Car il faut le
dire, ce n'est pas sans une grosse appréhension que l'on monte en
ligne ce soir-là. On sait que les
places d'armes sur lesquelles on doit se rassembler sont extrêmement
précaires : de simples tranchées, à peine à hauteur d'homme; sans aucun
abri ; que l'ennemi se doute du mouvement et de l'heure de l'attaque et
une contre-préparation ferait dans nos rangs d'irréparables ravages. La
Fortune souriante nous épargna cette aventure et ce ne fut pas la
moindre chance de ces quatre journées. L'heure H est, fixée pour le 24 à
11 heures 40.
Le jour se lève dans un brouillard épais, à 11 heures 40 il n'est pas
encore dissipé et nos vagues d'assaut sortent de la tranchée sans être
aperçues de l'ennemi. C'était à la fois une chance et un risque. Une
chance, car elles allaient certainement échapper
au barrage ennemi ; un risque, car
la direction devenait périlleuse et des erreurs pourraient se produire
qui auraient été dangereuses pour
le succès de l'opération. Heureusement la minutieuse préparation nous
évita ces avatars et en moins de dix minutes nos troupes sautent dans la
première position ennemie, capturent toute la garnison et s'installent
en vue die leur deuxième objectif.
Quelques heures après, arrive la grande nouvelle : Douaumont est pris,
la batterie de Damloup est prise, ordre est donné de poursuivre
immédiatement l'avance. Mais pour nous la
lutte allait devenir singulièrement plus âpre. Il est concevable que,
les d'eux grandies vedettes de ce scénario étant Douaumont et Vaux, la
plus grosse quantité des moyens avait été accumulée sur ces deux points
; entre les deux forts et particulièrement en avant du bois Fumin
régnait un grand nombre d'îlots de résistance, perdus au milieu d'un
dédale de tranchées et dé boyaux.
Une préparation d'artillerie moins minutieuse avait laissé subsister la
majeure partie de ces organisations et leurs défenseurs se révèlent dès
notre deuxième bond, opiniâtres dans leur action. Dès le début de leur
progression les deux bataillons sont
sous le feu des mitrailleuses ; de plus l'artillerie ennemie
commence à s'orienter et arrose les positions que nous venons de
conquérir : les pertes commencent à devenir sérieuses.
Le 25, au matin, trouve nos gens accrochés par petites fractions aux
nids de résistance qu'il faut réduire.
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