NEVEUX Jean Louis Ernest
Ses origines
Ernest NEVEUX est né le 17/11/1891 à Saint Cyr sur Menthon au hameau de
La Mulatière.
Son père Jean Louis avait 31 ans et était cultivateur.
Sa mère Benoite Claudine née BERAUD avait 25 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Ernest NEVEUX mesurait 1.66 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
jaune verdâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Cyr sur Menthon 1906 - La Mulatière -
Au moment du conseil de révision Ernest NEVEUX exerçait le métier de
cultivateur.
Il est incorporé le 8/12/1912 au 21e bataillon de chasseurs à pied.
La guerre
Ernest NEVEUX est cité à l'ordre de la 77e division le 3/06/1915 : "Ordonnance
du commandant a ramené le corps de son chef tué sous le feu de
l'artillerie et des mitrailleuses ennemies".
Il est nommé caporal le 7/10/1915.
Il est tué le 27/08/1916 devant Barleux (Somme).
Il est inhumé à Cappy arrondissement de Péronne (Somme).
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21e bataillon de chasseurs à pied |
dont extraits :
Après un 'court séjour et une occupation de secteur de trois mois près
da Tahure, où nos chasseurs montrèrent leurs facultés de remueurs de
terre et d'organisateurs, le bataillon est embarqué pour aller prendre
part à l'offensive victorieuse de la Somme. Le bataillon occupe le
secteur d'Estrées, village en ruines où seuls, sont occupés par les
compagnies de réserve les abris creusés par les Allemands sous le
village.
La Somme, à cet endroit, est une vaste plaine; quelques vallonnements,
quelques bois rompent la monotonie de ce plateau qui descend en pente
douce vers la Somme. Sur la droite, le village de Deniécourt, appuyé à
un bois, est le centre de résistance allemand à l'enlèvement duquel le
bataillon doit contribuer. Après quelques semaines d'un calme relatif où
seul le canon faisait entendre sa terrible voix le 8 septembre au cours
d'une attaque partielle, une compagnie progresse d'une centaine de
mètres et s'organise.
Le 13 les Allemands, furieux de leur échec, contre-attaquent pour
reprendre le terrain perdu le 8; ils y parviennent en partie grâce à la
surprise de leur agression, mais une contre-offensive, déclenchée
immédiatement avec vigueur, les ramène à leur point de départ.
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