MARECHAL
Jean Marie Léon
Ses origines
Léon Maréchal est né le 6/07/1895 à Bagé la Ville au hameau de la Pelle.
Son père Victor avait 22 ans et était cultivateur.
Sa mère Céline née ROBIN avait 23 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Léon MARECHAL mesurait 1.56 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Cyr sur Menthon 1906 - Gréziat -
Recensement Saint Cyr sur Menthon 1911 - Lille -
- François Félix né le 22/08/1897 à Dommartin; après guerre à vécu à
Chaveyriat, Chanoz Chatenay et Mézériat (hameau de Fay); marié à Chanoz
Chatenay le 11/11/1924 avec Mélanie GAUTHERET; décédé à Lyon 5e le
14/04/1959.
- Marie Césarine née le 30/061901 à Gréziat; mariée à Saint Cyr le
6/08/1921 avec Claude Marie BREVET.
- Victor Jean Marie né 5/05/1905 à Gréziat; décédé le 16/04/1965 à Bourg
en Bresse.
- Prosper Claude né le 29/04/1910 à Saint Cyr aux Guillemières; marié le
21/04/1932 à Macon avec Albertine GARDE; décédé le 3/09/1989 à Charolles
(71).
Recensement Saint Jean sur Veyle 1911 - Le Druillet -
Au moment du conseil de révision Léon MARECHAL exerçait le métier de
meunier à Saint Jean sur Veyle.
Ses parents habitaient à Saint Cyr sur Menthon.
La guerre
Léon MARECHAL est incorporé à compter du 10/12/1914 au 133e RI.
Il passe au 153e RI le 4/06/1915.
Il est tué le 25/09/1915 à Maison de Champagne (Marne).
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Historique du 153e régiment d'infanterie. |
dont extraits : La bataille de Champagne. (Septembre à Décembre
1915).
Le 27 août 1915, après un vrai repos en Lorraine, le 153e s'embarque
à Lunéville et à Einvaux. Le 28, il débarque à Blesme-en-Champagne. La
deuxième grande offensive de libération, en laquelle on a mis tant
d'espoir, va se déclencher. Le 8 septembre, le régiment relève le 146e à
la borne 16 ; puis, après un court repos, il occupe, dans la nuit du 24
au 25, ses emplacements d'attaque. Le 25, à 9 h.15, les vagues d'assaut
débouchent ; les trois premières lignes allemandes sont enlevées, le
réduit de Maison-de-Champagne
dépassé, les abords de
Ripont atteints. Mais les voisins n'ont pu aller aussi vite ; le
153e, en flèche, est contre-attaqué avec violence et obligé de revenir
sur Maison-de-Champagne, où la résistance s'organise hâtivement. Les
voisins arrivent alors à sa hauteur et la ligne se consolide. Le
commandant AMAND est tué en organisant la défense d'une batterie
allemande, dont il s'est emparé. Le 26 et le 27 septembre le régiment
coopère à des attaques sur l'ouvrage de la Défaite. Retiré vingt-quatre
heures pour recevoir des renforts, il remonte en ligne le 30, malgré les
pertes cruelles qu'il a subies.
Ripont |