THIVANT Benoit Alexandre
Auguste
Ses origines
Alexandre THIVANT est né le 18/10/1889 à Saint Cyr sur Menthon au hameau
de l'Ile.
Son père Benoit avait 30 ans et était cultivateur.
Sa mère jeanne Marie Philomène née NALLET avait 25 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Alexandre THIVANT mesurait 1.61m ; il avait les cheveux châtain foncé et
les yeux roux.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Cyr sur Menthon 1901 - Arringe -
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Jean Marie Etienne né le 8/09/1891.
- Jean Marie Joseph né le 13/09/1893 au hameau de Lille; marié le
10/06/1921 à Pont de Veyle avec Julie Philomène PERRON.
- Eléonore Célestine né le 28/12/1896; mariée le 5/10/1920 à Saint Cyr sur
Menthon avec Claude Henri Prosper JAY; décédée à Saint Cyr sur Menthon
le 13/10/1964.
- Jeanne Marie née le 26/04/1899; marié le 4/09/1919 à Saint Cyr sur
Menthon avec Jules jean Claude FONTAINE; remariée à Lyon 3e le
30/06/1962 avec Alexandre BONHOMME; décédée le 10/07/1987 à Nîmes.
Au moment du conseil de révision Alexandre THIVANT exerçait le métier de
boulanger à Uchizy en Saône et Loire.
Alexandre THIVANT mesurait 1.61 m; il avait les cheveux châtain foncé et
les yeux roux.
Il est incorporé au 23e RI à compter du 1/10/1910.
Il est libéré le 25/09/1912.
Fin 1913 il est à Paris successivement 10 rue Dupuyhen (6e A) puis au 37
rue de Coulmiers (14e A).
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Alexandre THIVANT se marie le 24/01/1914 à Paris avec Marie MOREL.
La guerre
Alexandre THIVANT est mobilisé le 2/08/1914 au 23e RI.
Il est blessé le 1/09/1914.
Il passe au 407e régiment d'infanterie le 22/09/1915.
Il est nommé caporal le 9/11/1915.
Il décède ses blessures à Vaux Chapitre le 17/06/1916.
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Historique du 407e régiment d'infanterie |
dont détails :
Le 30 mai 1916, la division était relevée et après une série de
mouvements assez pénibles, le 407e arrivait à Verdun, pour prendre, en
pleine bataille, dans la nuit du 12 au 13 juin, le secteur de
Vaux-Chapitre avec l'ordre suivant : « Tenir jusqu'au dernier. » Furieux
de ses échecs, l'ennemi s'acharnait sans relâche, appuyant ses
tentatives de rupture par des bombardements comme on n'en avait encore
jamais subi. Ceux qui vécurent dans cet enfer, en cette période tragique
où la France n'avait plus là comme rempart que la poitrine de ses fils,
en conserveront toujours le souvenir. Malgré les jours et les nuits
passés sans repos, sans ravitaillement, buvant leur urine, vivant
pourtant, mais à côté de leurs camarades morts auxquels il n'était même
plus possible de donner un pauvre linceul de terre, les poilus du 407e
exécutèrent sans faiblir la consigne reçue et quand, le 23 juin 1916,
l'armée du Kronprinz allemand prononce avec des forces considérables une
attaque formidable pour atteindre l'objectif tant désiré, le 407e au
bois de Vaux-Chapitre lui interdit l'accès du fort de Souville et la
route de Verdun.
Extraits des pertes du 407e RI. |