DECHAUD Aimé Paul François
Ses origines
Paul DECHAUD est né le 24/01/1892 à Saint Cyr sur Menthon au hameau de
Marillat.
Son père Jean Marie François avait 27 ans et était cultivateur.
Sa mère Joséphine née COCOGNE avait 18 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Paul DECHAUD mesurait 1.64 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
bleu clair.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Cyr sur Menthon 1906 - Marillat - (Claudius BUET a
été tué le 29/06/1915 : voir fiche).
- Jeanne Antonine née le 13/05/1904; mariée à Saint Cyr le 27/04/1922 avec
Félix Ferréol GRONDIER (né le 27/03/1896 à Saint Cyr sur Menthon);
décédée le 16/12/1970 à Vonnas.
Recensement Saint Cyr sur Menthon 1911 - Marillat -
Au moment du conseil de révision Paul DECHAUD exerçait le métier de
cultivateur.
Il est exempté en 1913 pour bronchite chronique.
La guerre
Paul DECHAUD est classé service armé par le conseil de révision de l'Ain
du 30/10/1914.
Il est incorporé à compter du 8/11/1914 au 171e RI.
Il passe au 132e RI le 23/03/1915.
Il est blessé le 7/04/1915 aux Eparges "plaie pénétrante semblant
intéresser le nerf radial".
Il passe au 121e bataillon de chasseurs à pied le 2/09/1915.
Il disparait le 23/06/1916 à
Thiaumont.
Présumé prisonnier son décès sera finalement fixé au 23/06/1916 par le
tribunal de Bourg le 22/11/1921.
Cimetière de Saint Cyr (cliquez sur l'image pour
agrandir)
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121e bataillon de chasseurs à pied. |
dont détails :
Affecté d'abord à la défense du front nord-est de Nancy, le bataillon
est appelé en juin, au moment où les attaques allemandes redoublent
d'intensité sur Verdun, à participer à la défense de cette forteresse.
Il quitte la citadelle où il était depuis le 15, pour monter en ligne.
Le bataillon va, de nuit, occuper la position située sur la croupe de
Froideterre, entre l'ouvrage et la ferme de
Thiaumont. Les lignes
sont imprécises, le terrain complètement bouleversé. Dans les trous
d'obus qu'ils occupent, les chasseurs subissent, dès leur arrivée, un
formidable bombardement par obus de gros calibres et obus à gaz. Le tir
de l'artillerie continue avec la même intensité, pendant toute la
journée du 22 et la nuit du 22 au 23. Le 23, vers 3h 30, les. premières
masses allemandes débouchent en vagues serrées des positions avancées de
Thiaumont. Mitrailleurs, grenadiers et fusiliers rivalisent de courage
et avec une énergie farouche repoussent, pendant deux heures, toutes les
attaques ennemies et maintiennent intact le front du bataillon. Mais,
décimés, submergés, pris à revers, épuisés par les fatigues et les
bombardements, les chasseurs, malgré tout leur courage et leur ténacité,
ne peuvent plus résister aux attaques d'un ennemi dix fois supérieur en
nombre. Les pertes sont très lourdes, l'effectif presque entier du
bataillon est tué, blessé ou prisonnier.
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