LAPALUS Alphonse
Ses origines
Alphonse LAPALUS est né le 20/02/1897 à Saint Cyr sur Menthon au hameau
de Gréziat.
Son père Claude avait 26 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie née CORNIER avait 26 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Alphonse LAPALUS mesurait 1.66 m; il avait mes cheveux châtain et les
yeux jaune.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Cyr sur Menthon 1911 - Arringe -
- Marie Claudine née le 2/06/1900 à Saint Cyr au hameau de Arringe; mariée
à Saint Cyr le 26/10/1920 avec Jean Frédéric CORNIER.
- Fanchette Louise Marceline née le 20/10/1901 à Arringe; mariée à Saint
Cyr le 15/11/1923 avec Hippolyte Denis GUICHARDON.
- Alphonsine née le 23/07/1908 à Arringe; mariée le 19/12/1935 à Saint Cyr
avec Claudius MARTINET; remariée le 23/05/1957 à Cormoranche avec Benoit
Jules MARTINET; décédée à Pont de Veyle le 18/10/1986.
Au moment du conseil de révision Alphonse LAPALUS exerçait le métier de
cultivateur.
La guerre
Alphonse LAPALUS est incorporé à compter du 8/01/1916 au 133e régiment
d'infanterie.
Il passe au 23e RI le 8/09/1916.
Il est nommé caporal le 2/04/1918.
Il est tué le 30/08/1918 au combat de Cuffies (Aisne).
Il est inhumé à la
nécropole nationale Bois Robert à Ambleny (02 - Aisne) Carré H
Numéro 282.
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Historique du 23e RI |
dont détails :
Le 28 août, le 3e bataillon progresse de 150 mètres; il subit, dans la
nuit du 28 au 29, titre violente contre-attaque menée par des éléments
du 5e uhlans. Un instant submergées les 9 et 10e compagnies sont
dégagées par une vigoureuse offensive, menée par la 11e compagnie dont
le chef (lieutenant Derue) est mortellement frappé; dans la nuit du 29
au 30, le 1et bataillon (Anger) relève le 3e, dont le chef (commandant
Courtiau) vient d'être gravement blessé et la lutte se poursuit avec un
redoublement d'énergie.
Cependant, l'ennemi est arrivé à la limite de sa résistance et, le 30 au
matin, il abandonne, couverte de cadavres, cette fameuse cote 129, «
pierre angulaire de sa défense », qu'il avait reçu l'ordre de défendre à
tout prix.
Après une poursuite de 2 à 3 kilomètres, le Régiment se heurte à nouveau
aux défenses que l'ennemi a organisées sur le plateau de la
Montagne-Neuve au nord de
Cuffies. Les 2e et 3e bataillons viennent s'accrocher aux pentes
sud et sud-ouest de ce plateau dans une situation tout à fait analogue à
celle dans laquelle se trouvait le Régiment, quelques jours avant au
ravin de Pasly.
Dès le 31 août au matin, la bataille recommence dans les mêmes
conditions de difficulté et d'âpreté, de part et d'autre de la route de
Béthune, qui constitue l'axe de marche du Régiment.
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