Saint Cyr sur Menthon
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PONTHUS Marie Benoit Dominique


Ses origines

Dominique PONTHUS est né le 21/05/1878 à Montracol.
Son père Jean Benoit avait 36 ans et était charron.
Sa mère Marie Justine née PELLOT avait 26 ans et était cultivatrice.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Dominique PONTHUS mesurait 1.68 m; il avait les cheveux et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Montracol 1886 - Les Guillets -

Au moment du conseil de révision Dominique PONTHUS exerçait le métier de cultivateur à Condeissiat.
Ses parents résidaient à Montracol.
Il est incorporé au 133e RI le 15/11/1899.
Il est libéré le 27/09/1902.
En 1906 il réside à Saint Jean sur Veyle et il se marie le 26/05/1906 à Saint Cyr sur Menthon avec Julie Louise PERDRIX née à Saint Cyr sur Menthon le 20/09/1882 (son père Denis était décédé et avait exercé la profession de scieur de long).


Recensement Saint Jean sur Veyle 1906 - Les Rippes - (François PERDRIX était son beau frère).

En novembre 1906 il s'installe à Saint Cyr sur Menthon au hameau des Deschamps.
En mars 1908 il est à Grièges et revient à Saint Cyr aux Deschamps.


Recensement Saint Cyr sur Menthon 1911 - Deschamp -

 - Octavie Juliette Victoire née le 11/06/1909 à Saint Cyr; mariée à Lyon 7e le 30/11/1940 avec Joseph MERCIER
 - Joséphine Victorine née le 29/06/1899 à Montracol fille naturelle de Marie Victorine PONTHUS (soeur de Dominique); mariée le 27/11/1921 à Vonnas avec Marie Victor Ferdinand GAVAND, décédée le 11/03/1963 à Pont de Vaux.
 - Marie Anna née le 20/08/1914 aux Deschamps; mariée à Saint Cyr le 16/04/1932 avec Léon Henri CUZENARD.
 

La guerre

Dominique PONTHUS est mobilisé le 13/08/1914 au 55e régiment territorial d'infanterie.
Il a un sursis d'un mois en tant que meunier à Biziat.
Il passe au 230e RI le 1/06/1916.
Il est fait prisonnier et décède de ses blessures le 9/03/1917 au lazaret de Peuvillers.

Historique du 230e régiment d'infanterie

dont extraits :
Le jour même die son arrivée (2 février 1917), te 230e est dirigé en camion sur Verdun pour prendre position dans le secteur des Chambrettes. Dès les premières reconnaissances on se rend compte ides grosses difficultés qu'il faudra vaincre ; ces positions conquises le 15 décembre ne sont encore formées que d'une succession de trous d'obus à peine reliés entre eux. sans abris, sans boyaux, sans défenses accessoires. C'est lia même situation qu'en septembre ii Vaux-Chapitre, mais tout est rendu singulièrement plus dur par une température qui descend! à plus de 25° au dessous de zéro. Les travaux sont impossibles, la pioche rebondit sur le sol qu'elle entame à peine, les aliments sont gelés, impossible de se procurer ni abri, nt feu, ni alimentation chaude. Le vin lui-même gèle et l'on voit des hommes emportant dies glaçons dans des sacs à terre. Les régiments qui nous avaient précédés dans lei secteur n'y restaient guère plus de quinze jours ; le nôtre y passa un mois et soutint au moment de sa relève une attaque en force de l'ennemi. Dès .le 25 février on relève une activité anormale dans les lignes adverses : augmentation de lia densité de l'artillerie, notamment des minen-werfer, réglages minutieux sur les lignes et voies d'accès, aviation nombreuse et vigilante interdisant à nos appareils l'observation des positions ennemies.
L'attaque débute le 4 mars, dans l'après-midi, par une préparation d'artillerie courte mais foudroyante : le 230e reçoit l'aile droite de l'attaque allemande, nos éléments de gauche, vers le saillant des Chambrettes. résistent sur place, mais à droite la tranchée étant bouleversée et. la garnison réduite de moitié par la préparation d'artillerie, les survivants se retirent dans lia tranchée de soutien. Des renforts sont immédiatement envoyés et l'on s'emploie à réunir cet élément à la tranchée de première ligne pour éviter une solution de continuité dangereuse. La soudure parvient à se faire. Pendant ce temps un bataillon est placé sur la position de réserve, simplement piquetée, pt creuse immédiatement l'ébauche de ses organisations, prêt à toute éventualité. Mais l'ennemi ne renouvelle, pas sa tentative et la relève peut s'effectuer. Très affaibli par ce long séjour, le régiment va 3u repos dans la région Tréveray, Saint-Amand, Naixaux-Forges. Le mouvement se fait par étapes suivant l'itinéraire Souilly. Bar-le-Duc, Ligny-en-Barrois.


Peuvillers