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BACCOT Antoine


Ses origines


Antoine BACCOT est né le 27/11/1879 à Mogneneins.
Son père Louis avait 30 ans et était vigneron.
Sa mère Jeanne née GUILLON avait 24 ans.
Il est le frère de Louis BACCOT.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Antoine BACCOT mesurait 1.63 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre


 


 

Recensement 1896 - Mogneneins - Saint Jean -

Sa fiche du conseil de révision indique la profession de cultivateur.
Antoine BACCOT est incorporé au 11e régiment de chasseurs à cheval le 15/11/1900.
Il est libéré le 19/09/1903.
 


Recensement Mogneneins 1906 - Le Caton -

Le 10/04/1907 à Reyrieux Antoine BACCOT épouse Louise BERNALIN.
Le 30/04/1907 il est à Collonges au Mont d'Or à la maison PAYET.
Il exerce la profession de jardinier.
Le couple a un enfant Louis né en 1909.


Recensement Collonges au Mont d'Or - Trêves Pâques



 

La guerre


Antoine BACCOT est mobilisé le 3/08/1914 au 55e régiment territorial d'infanterie.
Il est tué le 15/10/1915 au combat de Barrié.
Il décède de ses blessures au camp Rénié à Willer-sur-Thur (68).
Son nom figure également sur le monument aux morts de Mogneneins.

Hartmannswillerkopf camp Renié
Historique 55e régiment territorial d'infanterie
   

6 juin 1915. Après quatre pénibles journées de marche, le 1er bataillon occupe les tranchées des pentes nord de l'Hartmannswillerkopf ; le 2e bataillon, celles du col du Sud-Est, de Gershacker et du Nudenhut ; le 3e bataillon, celles du Felsenbach, du Kletterbach et de la vallée de. la Lauch (rive droite et rive gauche). Tous ces secteurs interdisent des passages importants et comprennent des points de friction délicats. Presque tout est encore à faire en ce qui concerne l'organisation de la première ligne et de la ligne de résistance. Il faut construire des tranchées solides, des abris à l'épreuve, des ouvrages de fortification.

Pendant le séjour du Régiment dans ces secteurs, il exécute de nombreuses patrouilles, reconnaissances, fait des avances appréciables en plusieurs points (Gershacker, Nudenhut, Kletterbach, Felsonbach-Eck, Lauch), pare à plusieurs attaques et subit de nombreux et violents bombardements.

Malheureusement, les tués, blessés et prisonniers se font de plus en plus nombreux. La ligne devient peu à peu presque infranchissable, grâce à ses travaux considérables effectués avec beaucoup de peine et de danger, et admirables par leur solidité, leur organisation et leur dispositif.


Le 16 octobre 1915, vers 4 h. 30, l'ennemi attaque les postes qui défendent la route de Vunheim, sur la droite.