DURIAT Antoine
Ses origines
Antoine DURIAT est né le 28/12/1873 à Parcieux.
Son père Clément avait 38 ans et était laitier.
Sa mère Jeanne née VALAIS avait 26 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Antoine DURIAT mesurait 1.71 m; il avait les cheveux et les yeux
châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Antoine DURIAT avait un frère Louis Clément né à Parcieux le 27/12/1871;
marié à Saint Didier de Formans le 13/02/1904 avec Marie GERIN; décédé à
Parcieux le 22/06/1945.
Au moment du conseil de révision Antoine DURIAT exerçait le métier
de cultivateur.
Il bénéficie d'une dispense article 21 "frère au service".
Il est incorporé au 23e RI le 12/11/1895.
Il est libéré le 22/09/1896.
Antoine DURIAT se marie à Reyrieux le 19/04/1901 avec Marie SALIGNAT
demeurant et née à Reyrieux le 26/02/1877.
Recensement Reyrieux 1891 - Le temps -
Antoine DURIAT s'installe à Reyrieux en 1901.
Recensement Reyrieux 1911 - Le temps -
- Louis Clément Marius né à Reyrieux le 5/01/1904; marié au Plantay le
20/08/1927 avec Marie Françoise BOISSON; décédé à Reyrieux le
30/12/1971.
La guerre
Antoine DURIAT est mobilisé au 55e régiment territorial d'infanterie 2e
compagnie le 3/08/1914.
Il est tué le 11/09/1915 à Camp Renié (Alsace).
Il est inhumé à la
Nécropole nationale de Cernay (68 - Haut Rhin) tombe : Carré 14/18,
tombe 10.
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Historique du 55e régiment territorial d'infanterie |
dont extraits : 6 juin 1915. — Après quatre pénibles
journées de marche, le 1er bataillon occupe les tranchées des pentes
nord de l'Hartmannswillerkopf ; le 2e bataillon, celles du col du
Sud-Est, de Gershacker et du Nudenhut ; le 3e bataillon, celles du
Felsenbach, du Kletterbach et de la vallée de. la Lauch (rive droite et
rive gauche). Tous ces secteurs interdisent des passages importants et
comprennent des points de friction délicats. Presque tout est encore à
faire en ce qui concerne l'organisation de la première ligne et de la
ligne de résistance. Il faut construire des tranchées solides, des abris
à l'épreuve, des ouvrages de fortification.
Pendant le séjour du Régiment dans ces secteurs, il exécute de
nombreuses patrouilles, reconnaissances, fait des avances appréciables
en plusieurs points (Gershacker, Nudenhut, Kletterbach, Felsonbach-Eck,
Lauch), pare à plusieurs attaques et subit de nombreux et violents
bombardements.
Malheureusement, les tués, blessés et prisonniers se font de plus en
plus nombreux. La ligne devient peu à peu presque infranchissable, grâce
à s'es .travaux considérables effectués avec beaucoup de peine et de
danger, et admirables par leur solidité, leur organisation et leur
dispositif.
Hartmannswillerkopf
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