Misérieux
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BILLARD Claude
Ses origines
Claude BILLARD est né le 29/11/1891 à Mizérieux.
Son père Jean Claude avait 31 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne née SADOT avait 25 ans.
Ses parents se sont mariés à Misérieux le 21/02/1887.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude BILLARD mesurait 1.74 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
marron.
Sa vie avant la guerre
Recensement Misérieux 1896 - Le Picon -
Recensement Misérieux 1901 - Le Picon -
- Jean Louis Marie jumeau née à Misérieux le 29/07/1900; marié à Misérieux
le 31/01/1925 avec Jeanne Marie GILLES.
- Marie Antoinette jumelle née à Misérieux le 29/07/1900; mariée à
Misérieux le 27/01/1925 avec Antoine CHEVROTIER.
Recensement Misérieux 1906 - Le Picon -
Recensement Misérieux 1911 - Le Picon -
Au moment du conseil de révision Claude BILLARD exerçait le métier de
cultivateur.
Il est incorporé le 1/10/1912 au 60e RI.
La guerre
Claude BILLARD passe au 42e RI le 21/06/1915.
Son décès est constaté le 3/10/1915 sur le champ de bataille à Souain
par l'ambulance 4/66 (disparition entre le 25 et le 29/09/1915).
Il est inhumé à la Nécropole Nationale La Crouée à
Souain-Perthes-lès-Hurlus (Marne) tombe 4284.
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Historique du 42e RI. |
dont extraits : Au milieu du mois d'août, le Régiment est
transporté en chemin de fer jusqu'à Saint-Hilaire-auTemple (Marne) et
travaille pendant un mois à l'organisation d'un secteur d'attaque, en
vue de l'offensive générale projetée en Champagne. Le 25 septembre, à 9
h.15, le Régiment ayant reçu comme mission d'atteindre, dans un élan
brutal et irrésistible, les hauteurs qui dominent les rives S. de la Py,
sort sans hésitation de la tranchée de départ. Pendant toute la journée
les vagues progressent malgré le feu meurtrier des mitrailleuses
allemandes ; plusieurs canons et de nombreux prisonniers sont capturés.
Le Régiment profite de la nuit pour se réorganiser. Le 26 au matin, il
est lancé à l'assaut de la tranchée des Tantes ; ses tentatives se
poursuivent jusqu'au 29 et, quand il est relevé dans la nuit du 29 au
30, il avait conquis la tranchée et l'occupait solidement ayant repoussé
tous les retours offensifs de l'ennemi. Les pertes avaient été très
lourdes. Le Régiment dût être formé à trois compagnies. Vingt-quatre
officiers avaient été tués.
La Compagnie de mitrailleuses du Régiment est citée à l'Ordre de la
Brigade, avec le motif suivant : « A montré au cours des combats du 25
au 29 septembre le plus bel exemple de cohésion, de discipline et de
sacrifice. A au cours de ces journées, repris deux de ses pièces à la
baïonnette, causé des pertes sanglantes à l'ennemi, fait des
prisonniers, ramené tout son matériel, dont deux pièces broyées par des
obus allemands, et pris une mitrailleuse allemande.
Extrait des pertes du régiment.
Extrait acte décès Misérieux 1918. |