SANDRIN Pierre
Ses origines
Pierre SANDRIN est né le 24/12/1887 à Saint Didier de Formans.
Son père Michel avait 22 ans et était cultivateur.
Sa mère Célestine née RONZEAUD avait 22 ans.
Ses parents se sont mariés à Misérieux le 11/02/1887.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre SANDRIN mesurait 1.69 m; il avait les cheveux brun et les yeux
roux.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Misérieux 1896 - Le Picou - (Son père était décédé le
26/04/1894 à Saint Didier de Formans).
- Antoine né à Saint Didier de Formans le 16/08/1890; marié à Saint Jean
de Thurigneux le 13/12/1919 avec Pierrette BEROUD; décédé le 11/10/1967
à Pont de Vaux.
- Célestine née le 24/06/1893 à Saint Didier de Formans; mariée à
Misérieux le 15/02/1912 avec François LIMANDAS.
Recensement Misérieux 1901 - Le Picou -
Recensement Misérieux 1906 - Le bourg -
Au moment du conseil de révision Pierre SANDRIN exerçait le métier de
cultivateur.
Il est classé article 22 "soutien de famille".
Il est incorporé au 23e RI le 8/10/1908.
Il est libéré le 25/09/1910.
Pierre SANDRIN était célibataire.
Liste électorale Misérieux 1914.
La guerre
Pierre SANDRIN est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il est blessé le 25/08/1914 au combat de Méhoncourt "amputation de la
jambe gauche au dessus du genou; blessure par éclat d'obus".
Il est réformé avec pension.
Son décès sera constaté à Trévoux le 28/06/1916 à 16 h 45.
Son corps a été retiré de la Saône au lieu dit "abreuvoir du pont" où il
était tombé accidentellement le 25 juin vers 8 h du matin.
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Historique du 223e RI. |
Dont extrait :
Le 24 août, le bataillon LASSAVE occupe les trachées entre
Méhoncourt et Romain, en
première ligne ; il est soumis à un violent bombardement qui ne lui
cause que des pertes très légères. Le bataillon VIDAL est en deuxième
ligne.
Le 25 août, au matin, l’ordre d’attaque est donné. Le 223e est en
première ligne, ayant à sa droite le 36e colonial, à sa gauche, il est
en liaison avec la brigade DAUVIN du 16e corps. Pour la conquête de ses
objectifs, les lisières du bois de Clairlieu, il mène pendant toute la
journée un rude combat au sud du village de Méhoncourt ; pendant la
progression, il est soumis à des feux d’enfilade très meurtriers partant
de la station d’Einvaux. Il perd trois officiers tués,
lieutenant-colonel BROUET, sous-lieutenant Pierre GOUJON, député de
l’Ain et sous-lieutenant BALLICIONI, quatorze officiers blessés dont le
capitaine BOUSSARD, qui meurt le lendemain de ses blessures, et six
cents hommes tués, blessés ou disparus. A la suite de ce combat,
l’ennemi se retire sur Lunéville.
Pertes du 223e RI (24e compagnie) le 25/08/1914. |
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