ORGERET Gaspard
Ses origines
Gaspard ORGERET est né le 5/03/1888 à Misérieux au bourg.
Son père Gaspard avait 27 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née BERGE avait 22 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Gaspard ORGERET mesurait 1.66 m; il avait les cheveux blond et les yeux
bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Misérieux 1891 - Cibeins -
Recensement Misérieux 1901 - Le Chanay -
- Louis Claude né à Misérieux le 17/04/1891; a été blessé 2 fois pendant
la guerre; marié à Reyrieux le 11/05/1918 avec Marie ESCOFFIER veuve de
son frère Gaspard; décédé le 18/09/1962 à Villefranche.
- Jean Marie né à Misérieux le 27/08/1889; marié à Misérieux le 30/10/1910
à Marguerite Marie JOLY; remarié à Villefranche le 17/05/1962 à Berthe
Henriette Eugénie PEAN; décédé à Villefranche le 13/06/1978.
Au moment du conseil de révision Gaspard ORGERET exerçait le métier de
cultivateur.
Il est incorporé au 44e RI le 8/10/1909.
Il est libéré le 24/09/1911.
Il réside successivement à :
- Quincieux au hameau de Vessieux où il est domestique chez GOYET (1912).
- Les Chères (1912).
- Trévoux (1913)
- Misérieux (1914).
Gaspard ORGERET s'est marié le 17/05/1912 à Trévoux avec Marie ESCOFFIER
demeurant à Trévoux et née à Sainte Euphémie le 30/07/1895 (remariée le
11/05/1918 avec Louis Claude ORGERET frère de Gaspard).
Liste électorale Trévoux 1914.
Le couple ne semble pas avoir eu d'enfants.
Recensement Reyrieux 1921 - Le Temps -
La guerre
Gaspard ORGERET est mobilisé le 2/08/1914 au 44e RI.
Il décède de blessures de guerre le 17/09/1914 à Vic sur Aisne.
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Historique du 44e RI |
dont extraits : Enfin, le 9 septembre dans la soirée, les routes à
l'horizon se couvrent de nuages de poussière : les lourds convois, les
échelons d'artillerie fuient précipitamment vers le nord : les Allemands
vaincus abandonnent le combat. La première victoire de la Marne est un
fait accompli.
Le 44e poursuit l'ennemi sans lui laisser aucun répit.
Le 12, il attaque des arrière-gardes qui couvrent le passage de l'Aisne,
les force à reculer et franchit la rivière à
Vic-sur-Aisne ; toute la
division s'installe sur la rive droite. Les jours suivants, malgré de
furieuses contre-attaques allemandes, le régiment s'accroche aux
plateaux qui dominent la vallée de l'Aisne. Des combats incessants se
livrent, avec des alternatives d'avance et de recul, pour la possession
des ravins de Bout, de Vaux et d'Autrèche.
Dans la nuit du 13 au 14, le 1e bataillon, complètement cerné et séparé
du régiment, réussit, par des feux habilement conduits, à rejeter
l'ennemi sur les baïonnettes du 3e bataillon qui jette à terre une
grande partie des assaillants.
Le 20, au petit jour, les Allemands surprennent les unités en pleine
relève : un instant débordé, le régiment réussit à reprendre pied sur le
plateau de Sainte-Léocade où il s'établit solidement suivant les ordres
reçus.
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