Misérieux
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JOSSON Claude Antoine


Ses origines

Claude Antoine JOSSON est né à Misérieux au bourg le 8/11/1890.
Son père Jean Claude avait 27 ans et était cultivateur.
Sa mère Antoinette née RAY avait 23 ans.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude Antoine JOSSON mesurait 1.67 m; il avait les cheveux châtain et les yeux jaune verdâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Misérieux 1896 - Le village -


Recensement Misérieux 1901 - Le village -


Recensement Misérieux 1906 - Le village -


Recensement Misérieux 1911 - Le village -

 - Claude François né le 29/07/1894 à Misérieux; a été fait prisonnier le 14/01/1915 et rapatrié le 4/12/1918; décédé le 25/12/1982 à Gleizé.
 - Claude Augustin né à Misérieux le 14/08/1900; marié le 16/05/1933 avec Benoite Marie Louise DEBOUTTIERE; décédé le 1/11/1964 à Misérieux.


Au moment du conseil de révision Claude Antoine JOSSON exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 11e régiment de dragons le 2/10/1911.
Il est libéré le 8/11/1913.


Liste électorale Misérieux 1914.
 

La guerre

Claude Antoine JOSSON est mobilisé le 3/08/1914 au 11e régiment de dragons.
Il passe successivement au :
 - 15e régiment de dragons le 6/12/1915.
 - 18e régiment de dragons le 18/12/1915.
 - 17e régiment de dragons le 6/01/1916.
 - 7e bataillon de chasseurs le 13/01/1916.
Il est tué le 25/08/1916 à 5 h du matin à Maurepas (Somme).
Il a été inhumé au cimetière du Camp de Bois vieux au sud de Maurepas.

Historique du 7e bataillon de chasseurs alpins

dont extraits : Dans la nuit du 19 au 20 août, le bataillon relève le 13e B. C. A.au sud de Maurepas. Au petit jour, nos chasseurs inspectent curieusement leur nouveau domicile. L'évasement des tranchées, la juxtaposition des entonnoirs, l'abondance des débris de toutes sortes qui jonchent le sol, autant d'indices d'un bombardement massif et prolongé. Et cependant aucun abri n'existe dans le secteur.
Le regard qui porte au loin dans cette plaine, ne rencontre pas un village, pas un arbre, pas trace de végétation. On ne peut rien imaginer de plus triste, de plus laid que ce paysage en grisaille. Il semble qu'une sorte de lèpre ait rongé patiemment le sol, desséché les plantes et détruit toute vie.
La terre, chauffée par le soleil d'août a été si bien retournée par les obus que le moindre souffle soulève une poussière impalpable qui pénètre dans le nez, dans la bouche, dans les yeux. La soif se; fait aussitôt sentir et ne tarde pas à devenir intolérable. Comment se procurer de l'eau? Il faudra faire des kilomètres pour en trouver et dans quelles conditions!
Le 24 août, le 7e B. C. A., encadré à droite par le 47e bataillon et à gauche par le 22e B. C. A., a pour mission d'attaquer les organisations ennemies dites du « Chemin Creux » et du « Petit Bois ». La 3e compagnie à gauche, la 4e compagnie à droite, doivent former la première ligne. La deuxième ligne, encadrée par une compagnie de mitrailleuses est formée par la compagnie Sidi-Brahim à gauche et la 28 compagnie à droite. La lre compagnie et la 2e C. M. sont' en réserve.
A 17 heures 30, les mitrailleuses ennemies balayent le parapet des parallèles de départ.
A 17 heures 45, malgré les barrages d'artillerie et le nombre de plus en plus considérable des mitrailleuses qui se révèlent, nos chasseurs se lancent à l'assaut, merveilleux de bravoure et de' discipline.
La 2e compagnie fonce droit sur son objectif, pénètre résolument dans le Petit Bois, mais elle doit s'arrêter devant une tranchée allemande que notre artillerie a laissée intacte. A ce moment, elle a perdu tous ses officiers, tous ses sous-officiers et les trois quarts de son effectif. Le caporal COSTE rallie les derniers survivants, s'accroche au terrain avec sa poignée d'hommes, rétablit même la liaison avec le 47e B. C. A.
La 4e compagnie fait quelques progrès au nord du Bois du Ravin, elle ne tarde pas à être fixée à son tour par le feu des mitrailleuses ennemies. Le sous-lieutenant ALLÈGRE, commandant cette compagnie, est tué en essayant encore une fois d'entraîner son unité à l'assaut. Les compagnies de droite sont également arrêtées par la violence du tir, elles tentent de progresser par les boyaux en refoulant l'ennemi à la grenade.
Le chef de bataillon donne bientôt l'ordre de faire cesser cette progression trop coûteuse.
Pendant la nuit, la rage au cœur, il nous faut abandonner ce terrain si péniblement conquis et regagner la ligne de départ.


Extrait des pertes du bataillon en 1916.


Maurepas.