BRANCIOT Pierre Joseph
Ses origines
Pierre Joseph BRANCIOT est né le 18/01/1884 à Misérieux.
Son père Pierre avait 33 ans et était cultivateur.
Sa mère Isabelle née GEOFFRAY avait 32 ans.
Ses parents se sont mariés à Misérieux le 26/08/1876.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre Joseph BRANCIOT mesurait 1.63 m; il avait les cheveux et les yeux
châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Misérieux 1886 - Chanay -
- Jean Claude né à Misérieux le 17/05/1877; marié à Villefranche le
25/11/1905 avec Louise SANLOUP.
- Catherine née à Misérieux le 1/10/1879; mariée le 27/11/1903 à Misérieux
avec Jean Pierre RADISSON; remarié le 19/11/1908 à Misérieux avec Pierre
GEOFFRAY.
Recensement Misérieux 1891 - Chanay -
Recensement Misérieux 1896 - Chanay -
Au moment du conseil de révision Pierre Joseph BRANCIOT exerçait le métier
de cultivateur.
Son père était décédé le 17/02/1888.
Il est incorporé au 23e RI le 9/10/1905.
Il est libéré le 28/09/1907.
Recensement Chaleins 1911 - Novet -
Recensement Misérieux 1911 - Cibeins - (famille de son frère Jean
Claude)
En 1911 il est à Chaleins puis revient à Misérieux à la fin de 1912.
Liste électorale Misérieux 1914.
Pierre Joseph BRANCIOT était célibataire.
La guerre
Pierre Joseph BRANCIOT est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 158e RI le 14/06/1915.
Il disparait le 14/10/1915 au combat devant Augres (Pas de Calais).
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le
8/09/1920.
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Historique du 158e RI |
dont extraits : Le Bois en Hache (25, 26 et 27
septembre). Le Régiment donne. encore sa mesure lors des attaques du
Bois en Hache, le 25 septembre.Après avoir enlevé trois lignes de
tranchées et capturé de nombreux prisonniers, il obéissait à regret à
l'ordre de s'arrêter à la gueule des canons ennemis. Cependant sa
situation devenait critique : les corps voisins n'ayant pu progresser,
il était lui-même très en flèche et menacé d'être encerclé. Obligé de
céder du terrain, il le fit pas à pas, avec un calme et une discipline
admirables. Le 2e bataillon se fit particulièrement remarquer : pendant
50 heures, réduit à une poignée de braves, il défendit la tranchée des
fils de fer contre les assauts les plus furieux.
Extrait de l'Anneau
de la Mémoire.
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