Misérieux
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DIENNET Claudius


Ses origines


Claudius DIENNET est né le 8/05/1891 à Mizérieux au Boulas.
Son père Jean Claude avait 37 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne née GAMBET avait 26 ans.
Claude, Claudius et Michel DIENNET étaient frères.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claudius DIENNET mesurait 1.60 m; il avait les cheveux blond et les yeux jaune verdâtre.
 

Sa vie avant la guerre



Recensement Mizérieux 1901 - Cibeins - (Claudius et son frère Claude sont domestiques chez Marie PICHAT).


Vers liens membres de la famille DIENNET (cliquer sur l'image ci-dessus).


Au moment du conseil de révision Claudius DIENNET exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 3e bataillon de chasseurs le 1/10/1912.
Il est réformé le 5/09/1913 pour endocardite chronique.


Liste électorale Misérieux 1914.

 

La guerre

Claudius DIENNET est mobilisé le 17/08/1914 au 3e bataillon de chasseurs à pied.
Il est tué le 30/09/1915 au Bois en Hache (Pas de Calais).

Historique du 3e bataillon de chasseurs à pied.

dont extraits : Pendant trois mois, l'intensité de combat se ralentit dans le secteur. Toutefois, le bombardement intermittent n'est pas sans nous causer des pertes sensibles : du 5 juillet au 23 septembre, le bataillon sera trente-cinq jours en première ligne et aura 32 tués, 211 blessés.
Et soudain, le 25 septembre, après une préparation d'artillerie de soixante-douze heures, très efficace, mais qui a l'inconvénient de donner l'éveil aux renforts ennemis, une offensive française et anglaise est lancée simultanément en Champagne et en Artois. Cette offensive fut enrayée. Mais elle coûtait à l'ennemi près de 100.000 hommes, un important matériel, des positions capitales : Tahure, Beauséjour, la Main de Massiges, en Champagne ; Loos et Souchez, en Artois.
La 43e division coopéra à cette dernière opération par une forte attaque sur le Bois en Hache, au nord de Souchez. Trois assauts exécutés en dépit d'un violent feu de mitrailleuses, permettent au 3e bataillon d'établir un saillant à la corne sud-est du bois ; le chef de l'attaque (capitaine JEANNEROD), 5 autres officiers, 73 chasseurs, sont frappés à mort.