PERRAUT Antoine François
Ses origines
Antoine François PERRAUT est né le 22/11/1881 à Misérieux.
Son père Antoine avait 39 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née BRANCIOT avait 34 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Antoine François PERRAUT mesurait 1.63 m; il avait les cheveux brun et
les yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Misérieux 1891 - Le Picou -
Recensement Misérieux 1896 - Le Picou -
- Antoine né à Trévoux le 22/11/1887.
Au moment du conseil de révision Antoine François PERRAUT exerçait le métier
de cultivateur.
Il bénéficie d'une dispense article 21 "frère au service".
Il est incorporé au 23e RI le 14/11/1902.
Il est libéré le 19/09/1903.
Antoine François PERRAUT se marie à Saint Jean de Thurigneux le
22/12/1904 avec Marie ROUSSET demeurant à Saint Jean de Thurigneux et
née à Saint Marcel le 16/04/1883 (décédée à Lucenay le 3/03/1960).
Recensement Misérieux 1906 - Le Boulas -
Recensement Misérieux 1911 - Le Boulas -
- Jean François né le 10/01/1911 à Misérieux; marié à Lucenay (Rhône) le
10/12/1932 avec Marie Antoinette Henriette ESCOFFIER; décédé le
24/06/1976 à Villefranche.
Fin 1912 il s'installe à Sainte Euphémie.
Liste électorale Sainte Euphémie 1914.
La guerre
Antoine François PERRAUT est mobilisé le 12/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 321e RI le 23/09/1914.
Il est blessé à Quennevières dans l'Oise commune de Moulin sous Touvent
le 27/06/1915 : plaie pénétrante dans la région dorsale.
Il est affecté au 298e RI le 12/06/1916.
Il revient au 321e RI le 28/06/1916.
Il est tué le 14/12/1916 à Bezonvaux (Meuse).
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Historique du 321e RI |
dont extraits : Bezonvaux, c'est l'heureuse journée où le
régiment, complétant son bel exploit du 24 octobre 1916, enlève de haute
lutte tous ses objectifs et ne s'arrête qu'après avoir établi ses
nouvelles lignes au delà de Bezonvaux. Pour la deuxième fois, le 321e ,
en mettant Verdun à l'abri d'un retour offensif, a bien mérité de la
Patrie. Une nouvelle citation à l'Armée et la fourragère lui sont
accordées : « Aux attaques du 15 décembre 1916, commandé par le
lieutenant-colonel PICARD, a porté gaillardement et d'un bel élan sa
première ligne de 3 kilomètres en avant triomphant d'une résistance
opiniâtre de l'ennemi. Au cours de cette attaque a enlevé un important
butin, donc 20 pièces d'artillerie, 30 minenwerfer et 15 mitrailleuses
et capturé plus de 1.000 prisonniers ».
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