BENOIT Claude
Ses origines
Claude BENOIT est né le 9/01/1877 à Manziat au hameau de la Rue Vieille.
Son père
Philibert avait 43 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née GONOD avait 44 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude BENOIT mesurait 1.67 m; il avait les châtain clair et les yeux
châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Manziat 1891 - Rue Vieille -
Liens Geneanet :
Au moment du conseil de révision Claude BENOIT exerçait le métier de
cultivateur.
Il bénéficie d'une dispense article 22 (soutien de famille).
Il est incorporé au 23e RI le 14/11/1898.
Il est libéré le 20/09/1899.
Claude BENOIT se marie le 13/06/1911 à Manziat avec Jeanne Marie Pauline
BENOIT demeurant et née à Manziat le 30/06/1891 (le couple ne semble pas
avoir eu d'enfants).
Jeanne Marie Pauline se remarie le 19/11/1920 avec Alexandre Claudius
PREVEL; elle décède le 26/07/1976 à Bourg.
Liste électorale 1914 Manziat - Rue Vieille -
Recensement Manziat 1921 - Rue Vieille -
La guerre
Pendant la guerre Claude BENOIT sert au 54e RIT Régiment d'Infanterie
Territoriale 7e Bataillon Territorial de Mitrailleurs.
Il décède des suites de blessures le 14/10/1918 à Ieper (Ypres) Belgique
Il est inhumé au Carré militaire du cimetière communal de Roeselare
Belgique Tombe 213
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Extrait 54e régiment territorial d'infanterie. |
Le 7e bataillon de mitrailleuses, parti des environs de Dunkerque, le
28 septembre, passe quelques jours au camp de Woesten, puis, après
l'enlèvement de la crête des Flandres, vient prendre une part active à
l'assaut de Roulers.
Sa mission est d'attaquer directement la face ouest de la ville, en
union avec les 1 er et 3e bataillons du 42e d'infanterie, tandis que les
23e et 128e régiments tournèrent la position par le nord et par le sud.
Il fallut exécuter, pour monter en ligne, une rude étape de 40
kilomètres, par des chemins impraticables et encombrés, dans une boue
comme seule en connaît la Belgique, et sous une pluie torrentielle.
A l'heure prescrite cependant, le bataillon occupait ses emplacements de
départ. Après une nuit très dure passée sans abris en rase campagne,
sous un formidable tir de contrepréparation, l'assaut se donne le 14
octobre à 5 h.32.
L'ennemi exécute, à l'heure même, une concentration d'obus de gros
calibre sur notre attaque de face, qui lui semble la plus menaçante.
La progression est lente et pénible, les pertes cruelles ; à 6 heures,
la 1ere section de la C. M. 1 est anéantie en totalité avec son chef, le
lieutenant CHAUVELOT, un des officiers les plus populaires du vieux 54e
. Malgré tout, à 14 heures, grâce au succès du mouvement enveloppant,
les mitrailleurs pénètrent dans la ville, la traversent rapidement ;
sous les balles qui enfilent les rues et parmi les explosions de mines,
ils s'installent aux lisières est, pour parer aux contre-attaques. Les
rares habitants demeurés dans Roulers sortent de leurs caves et
s'exposent à la mort, pour témoigner à nos poilus leur enthousiasme et
leur reconnaissance.
Extrait des pertes du 54e RTI. |