BOYAT Eugène Athanase
Ses origines
Eugène Athanase BOYAT est né le 4/10/1886 à Manziat au hameau des
Jacomes.
Son père Jean François avait 26 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Louise née BURTIN avait 25 ans.
Il avait un frère jumeau Jean François Léon.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Eugène Athanase BOYAT mesurait 1.65 m; il avait les cheveux brun et les
yeux roux.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Manziat 1896 - Jacomes -
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Léon Jean François (jumeau)
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Claude Emile né le 31/12/1887.
- Claude Marius né le 10/01/1890 au hameau des Jacomes; marié le
30/01/1929 à Paris 3e avec Germaine MAYART; décédé le 16/01/1965 à
Cluny.
- Jules Claudius né le 7/04/1895; décédé le 5/10/1969 à Pont de Vaux.
Au moment du conseil de révision Eugène Athanase BOYAT exerçait le métier
de cultivateur.
Il est incorporé au 44e RI à compter du 8/10/1907.
Il est promu caporal le 28/09/1908.
Il est libéré le 25/09/1909.
Eugène Athanase BOYAT se marie le 10/01/1910 à Manziat avec Marie
Angélique JUENNARD demeurant et née à Manziat le 19/05/1887.
Recensement Manziat 1911 - Chanfant -
- Marie Eugénie Célestine Germaine née le 20/01/1911; mariée avec Jean
Marie Lucien BOYAT.
- Suzanne Marie Angélique Philiberte née le 11/04/1912 au hameau de
Chanfant; mariée le 10/12/1932 à Manziat avec Léon CLERMIDY; décédée le
21/04/1977 à Bourg.
- Marie Louise Claudine née le 17/09/1913 au hameau de Rue vieille; mariée
le 26/08/1933 à Manziat avec Paul Marcel PREVEL.
Liste électorale Manziat 1914 ( résident Rue Vieille)
La guerre
Eugène Athanase BOYAT est mobilisé au 23e RI le 3/08/1914.
Il est blessé le 31/08/1914 au combat de Mandray.
Il décède le 12/09/1914 à l'hôpital d'évacuation n° 31 de Gérardmer.
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Historique du 23e RI |
dont extraits : Le dimanche 30 août, à 4 heures du matin, le 23e
quitte Gérardmer pour prendre part à la bataille dite de Saint-Dié ;
dans le courant de la journée, il est durement engagé dans la région à
l'est de Sailly-sur-Meurthe et ne peut atteindre, malgré ses efforts,
les objectifs qui lui étaient assignés (cote 467 - hauteur de la
Planchette-Entre-deux-Eaux - cote 154).
Il reprend l'attaque le lendemain, 31, à travers un terrain jonché de
cadavres ; mais les positions ennemies sont fortement tenues et
organisées ; le tir d'artillerie de tous calibres écrase les bataillons
montant à l'attaque; le Régiment doit refluer. Il attaque encore le
lendemain, 1er septembre, sur la Planchette, le surlendemain, 2
septembre, sur Mandray. Mais les forces physiques et morales de la
troupe sont épuisées ; depuis 48 Heures, les ravitaillements n'ont pu
arriver aux combattants ; il n'y a, derrière le Régiment entièrement
déployé et soumis à un bombardement continu, ni renforts ni soutiens.
Toutes ces attaques échouent.
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Cimetière de Manziat
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