NILLON Laurent Marius Adrien
Ses origines
Adrien NILLON est né le 16/03/1894 à Manziat au hameau de Champ Gallier.
Son père Jean Claude avait 29 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Claudine née BOYAT avait 21 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Adrien NILLON mesurait 1.61 m; il avait les cheveux noir et les yeux
bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Manziat 1906 - Champ Gallier -
Recensement Manziat 1911 - Champ Gallier -
- Marie Louise Hortense née le 31/12/1892 au hameau de Champ Gallier;
mariée le 29/11/1892 à Manziat avec Jean Louis Victor CHAMBARD; décédée
à Macon le 20/04/1969.
- Pierre Henri né le 4/06/1896 au hameau de Champ Gallier.
- Marie Louise née le 8/04/1895 au hameau de Champ Gallier; décédée le
12/11/1986 à Bourg.
- Reine Lucie née le 16/01/1899 au hameau de Champ Gallier; décédée à
Brignais le 20/03/1968.
- Pauline Joséphine née le 30/07/1903 au hameau de Champ Gallier; mariée
le 18/04/1933 à Manziat avec Claude Antoine RABATHEL; décédée le
30/05/1988 à Montluel.
- Anne Marie Ernestine née le 26/09/1907 au hameau de Champ Gallier;
mariée le 30/04/1926 à Manziat avec Eugène BENOIT; décédée le 23/02/1975
à Pont de Vaux.
Recensement Replonges 1911 - Le Mollard -
Au moment du conseil de révision Adrien NILLON exerçait le métier de
cultivateur à Replonges.
La guerre
Adrien NILLON est incorporé à compter du 1/09/1914 au 5e bataillon de
chasseurs à pied (12e compagnie).
Il est blessé le 20/06/1915 à l'Hilsenfirst par éclat d'obus à la cuisse
droite.
Il sert au 107e bataillon de chasseurs à pied.
Il disparait le 28/09/1915 à Bois Guillaume Souain dans la Marne.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Bourg.
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Historique du 107e BCP |
Le 25 septembre. le bataillon quitte Saint-.Maxence et est transporté
par voie terré, à St-Hilaire-au-Temple (Camp de Chalons) on il débarque
le 26 septembre à 13 heures. Le 27 septembre, il est transporté en
camions à Suippes et dirigé ver le champ de bataille par
Jonchery-sur-Suippes. A la sortie du village de Saint-Hilaire-le-Grand,
il reçoit l'ordre de prendre position en deuxième ligne, à la cote 118,
derrière le 102e bataillon de chasseurs.
Au cours de la nuit du 27 au 28 septembre, le bataillon subit un violent
bombardement, et sans doute aussi une attaque, quoique le journal de
marche n'en fasse pas mention, puisque, outre deus tués et treize
blessés, il accuse 37 disparus. Les 28 et 29 septembre le bataillon est
engagé à fond dans la bataille et attaque sans succès les organisations
ennemies de la cote 182, notamment la tranchée des Tantes. Ces combats
sévères lui coûtent :
22 tués dont le capitaine GILLOTTE, le sous-lieutenant GERTHOFFER,
l'adjudant BRETON,
187 blessés dont le commandant JOUVELET, le capitaine THIRIOT, les
sous-lieutenants COULON, BRONQUARD, BAILLY, PAVOZ, PESSEL, DUPUTS.
310 disparus dont le capitaine PRAZ, les sous-lieutenants PICARD et
CUNY.
Le 29 septembre au soir, les fractions dispersées du bataillon sont
regroupées en arrière vers la cote 160 où elles bivouaquent.
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