Manziat
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REBOUX Claude


Ses origines
 


Source : MemGenWeb
Claude REBOUX est né le 4/04/1892 à Manziat au bourg.
Son père Laurent avait 32 ans et était ferblantier zingueur.
Sa mère Jeanne Marie Claudine née BROYER avait 20 ans.

Le ferblantier est celui qui fabrique ou qui vend des outils ou ustensiles en fer-blanc, souvent ménagers tels que les casseroles, bassines, assiettes, lanternes en fer recouvert d'une fine couche d'étain.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude REBOUX mesurait 1.68 m; il avait les cheveux et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre

Son père décède le 13/03/1899.


Recensement Manziat 1901 - Le bourg -

Liens Geneanet :


Au moment du conseil de révision Claude REBOUX  exerçait le métier de cultivateur de ferblantier zingueur.


Recensement Manziat 1911 - Le bourg -

Il est incorporé au 44e RI le 10/10/1913 (3e compagnie).
 

La guerre

Claude REBOUX est tué le 7/09/1914 dans la région de Saint Soupplets à Bouillancy.

Historique du 44e RI

dont extraits : La 14e division (général DE VILLARET) est à l'aile gauche de la 6e armée (Le 7e corps avait laissé la 41e D.I. dans les Vosges. Il était formé de la 14e D.I. active et de la 63e D.I. de réserve.). Elle s'engage à l'ouest de l'Ourcq, sur le plateau du Multien, face aux corps de von Kluck qui s'acharnent contre elle depuis le 29 août.
Le régiment, qui forme flanc-garde, occupe Ognes, Chévreville, Nanteuil-le-Haudouin et Betz, où il prend une boulangerie de campagne. Mais l'ennemi s'accroche au bois de Montrolles que nos compagnies attaquent sans arrêt, malgré les défenses accessoires hâtivement accumulées. Au moment où les organisations allemandes cèdent, le 44e est appelé vers Bouillancy ; c'est là que la division porte tout son effort. En plein combat, le régiment prend sa place, s'engage aussitôt et chasse les Allemands du village un instant réoccupé par eux. Les 7, 8 et 9 septembre, ont lieu les durs combats dont devait dépendre le sort du pays.
En vain, en ces jours sans repos, en ces nuits sans sommeil, pendant lesquels, poitrine contre poitrine, luttent deux adversaires également acharnés, chercherait-on un fait d'armes isolé. Conscients de la grandeur de leur rôle et de leur responsabilité devant l'histoire, les hommes du 44e se battent contre un ennemi sans cesse renforcé, sous le feu d'une artillerie formidable, malgré la soif, malgré la faim, car tout ravitaillement est devenu impossible ; tous se battent mus par cette seule idée : Vaincre ; et, dans l'excitation du combat, chacun est devenu un héros.
Enfin, le 9 septembre dans la soirée, les routes à l'horizon se couvrent de nuages de poussière : les lourds convois, les échelons d'artillerie fuient précipitamment vers le nord : les Allemands vaincus abandonnent le combat. La première victoire de la Marne est un fait accompli.