JOLY Joanny François
Ses origines
Joanny JOLY est né le 25/12/1894 à Manziat au bourg.
Son père Guillaume avait 41 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Philiberte née BENOIT avait 37 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joanny JOLY mesurait 1.62 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Manziat 1896 - Le bourg -
- Mélanie Claudine née le 24/02/1882 à Manziat au hameau des Barberis;
mariée le 22/01/1902 à Manziat avec Jean Claude BOUCHOUX; décédée à
Paris 15e le 17/11/1965.
- Claude Marie né le 3/11/1885 à Manziat au bourg.
- François Eugène né le 25/12/1887 à Manziat au bourg; marié le 2/02/1921
à Manziat avec Claudine RUET; décédé le 31/05/1975 à Bagé le Chatel.
- Marie Louise née le 18/11/1891 à Manziat au bourg; mariée à Manziat le
23/02/1913 avec Benoit RENAUD; décédée le 13/07/1971 à Bourg.
- Marcelle Eugénie née le 5/06/1901 à Manziat au bourg; mariée à Manziat
le 29/02/1924 avec Julien Henri LAVIGNE.
- Mélanie Clarisse née le 12/12/1905 à Manziat au bourg.
Sa mère décède le 9/04/1910.
Recensement Manziat 1911 - Le bourg -
Recensement Manziat 1911 - Le bourg - (Joanny JOLY est domestique chez
DEVEYLE Pierre).
Recensement Manziat 1911 - Rue vieille - (famille de sa soeur
Mélanie).
Au moment du conseil de révision Joanny JOLY exerçait le métier de
cultivateur.
La guerre
Joanny JOLY est incorporé au 60e RI le 1/09/1914.
Il est blessé le 19/08/1916 (plaie au bras droit par éclat d'obus).
Il passe au 42e RI le 12/06/1917.
Il est évacué pour intoxication par gaz.
Il décède le 18/09/1918 au plateau de Laffaux (Aisne).
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Historique du 42e RI |
dont extraits : Dix jours plus tard, le Régiment fournit un nouvel
effort sous Laffaux.
Du 16 au 19 septembre inclus, jeté sans préparation dans la bataille et
mis successivement à la disposition des 128e et 127e D. I., le 42e
combat sur le plateau âprement défendu que commandent le Chemin des
Dames et le fort de la Malmaison. Par une succession ininterrompue
d'attaques et de contre-attaques, il entame profondément les lignes de
défense ennemies.
Donnant l'assaut souvent 2 fois par jour, repoussant les retours
offensifs de l'ennemi toujours menés par de très sérieux effectifs, il a
réduit le système de tranchées puissamment fortifié du plateau de
l'Ange-Gardien. Il s'est emparé de la solide place d'armes du bois et du
ravin de la Colombe ; il a pris et nettoyé les Carrières Souterraines et
avancé son front jusqu'au delà du chemin creux de la Râperie à la ferme
Colombe.
Au cours des luttes victorieuses qu'il a soutenues sur ce terrain, battu
perpétuellement par les feux d'une artillerie formidable dans des
régions dénudées et bouleversées, rappelant celles de Verdun ou bien de
Locre, le 42e a réussi à capturer en 4 jours de bataille, 419
prisonniers dont 12 officiers appartenant à 10 régiments différents,
pour la plupart des troupes d'élite.
A la suite de cette brillante opération, le 42e a été cité à l'Ordre de
la Xe Armée avec le motif suivant : « Régiment d'une allure superbe : a
sous l'énergique commandement de son chef, le Lieutenant-colonel REBOUL,
pris une part brillante à la dernière offensive, a fait preuve d'un
élan, d'un entrain, d'une vigueur au-dessus de tout éloge. A arraché,
morceau par morceau, à un adversaire résolu et tenace, un terrain que
celui-ci avait l'ordre de tenir à tout prix. Après onze jours de combats
et de pertes sévères, a repoussé une très forte contre-attaque, faisant
à l'ennemi 419 prisonniers, dont 12 officiers.
Extraits des pertes du 42e RI |