Manziat
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VAYER Jean Christophe Claudius


Ses origines



Claudius VAYER est né le 15/03/1883 à Manziat au hameau de Rue vieille.
Son père Jean Philibert avait 35 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Anne née PREVEL avait 33 ans.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claudius VAYER mesurait 1.67 m; il avait les cheveux brun et les yeux gris bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Manziat 1896 - Rue vieille -

  - Jean Marie César né le 12/05/1875 à Manziat; décédé le 6/05/1900.
  - Marie Alexandrine née le 9/07/1895 à Manziat.


Au moment du conseil de révision Claudius VAYER exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 23e RI le 15/11/1904.
Il est libéré le 12/07/1907.

Claudius VAYER se marie le 8/12/1910 à Manziat avec marie Mélanie PREVEL demeurant et née à Manziat le 3/10/1891.


Recensement Manziat 1911 - Rue vieille -

Après guerre Mélanie PREVEL se remarie à Manziat le 27/10/1920 avec Jean Claude PREVEL.


Recensement Manziat 1921 - Rue vieille -

 - Marcelle Eugénie née le 31/08/1911.
 - Claudius Eugène né le 17/03/1913; décédé le 22/08/1988 à Pont de Vaux.
 - Berthe Alexandrine née le 18/10/1914; mariée à Manziat le 14/04/1936 avec Léon Joseph Edouard CATHERIN; remarié à Manziat le 28/12/1953 avec Claudius Joanny PARISET

 

La guerre

Claudius VAYER est mobilisé le 12/08/1914 au 23e RI.
Il est blessé le 24/07/1915 au combat de La Fontenelle par éclat d'obus à la poitrine.
Il décède le 27/07/1915 à l'hôpital Saint Charles à Saint Dié.
Il est inhumé à la Nécropole nationale Les Tiges Saint-Dié-des-Vosges (88 - Vosges) Tombe A 44

Historique du 23e RI

dont extraits : La, préparation d'artillerie commence le 24 juillet à 16 heures ; les Allemands ripostent violemment.
A 18 h.22, soit 8 minutes avant l'heure fixée pour le débouché de l'attaque, l’ennemi exécute un tir de barrage d'une violence inouïe ; les obus fusants de 150 tombent comme grêle ; une compagnie du 2e bataillon perd tous ses officiers et ses sous-officiers.
Malgré l'intensité soutenue du bombardement, le lieutenant-colonel Sohier ordonne l'exécution de l'attaque qui se produit exactement à l'heure fixée (18h30) avec un élan magnifique, au milieu d'une pluie de shrapnells.
A gauche, les 9e et 12e, compagnies du 23e, malgré des pertes sérieuses, atteignent rapidement leurs objectifs ; la 10e compagnie, chargée du nettoyage des tranchées dépassées par la 1ere ligne, doit livrer un combat acharné pour remplir sa mission, elle l'exécute entièrement cependant et capture de nombreux prisonniers et plusieurs mitrailleuses.
Au centre, même rapidité d'exécution : les 5e et 6e compagnies du 23e bondissent de la tranchée de départ sous une pluie de fer et sous le tir ajusté de deux mitrailleuses allemandes restées intactes.
D'un seul élan, la 1ere ligne atteint les maisons du groupe central de Launois et s'en empare. Une section de la 5e compagnie continue même son mouvement jusqu'à l'église de Launois.
Le bataillon lui aussi fait de nombreux prisonniers et enlève deux mitrailleuses et un matériel considérable.
L'attaque de droite se heurte à des fils de fer non détruits et reste en butte à un feu intense d'artillerie et de mitrailleuses ; les porteurs de, cisailles sont tués, les pertes sont très sévères. Le Commandant de cette colonne d'attaque cherche alors, à tourner l'obstacle par la droite, en engageant vers les maisons sud de Launois une unité réservée de son groupe cycliste. L'opération est couronnée de succès et le centre de résistance allemand se trouve bientôt encerclé de tous côtés.
A minuit, tous les objectifs sont atteints et le 25 juillet à 7 heures, les défenseurs du centre de résistance, étroitement investi par le groupe cycliste, se constituent prisonniers.

 


Extrait des pertes du 23e RI