DESGRANGE Claude Eugène
Ses origines
Eugène DESGRANGE est né à Manziat au bourg le 25/07/1892.
Son père
Laurent avait 31 ans et était garde champêtre.
Sa mère Marie Joséphine née CHARPIGNY avait 30 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Eugène DESGRANGE mesurait 1.71 m; il avait les cheveux noir et les yeux
bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Manziat 1896 - Le bourg -
Recensement Manziat 1911 - Les Millets -
Sa mère décède le 2/01/1912.
Recensement Manziat 1921 - Les Millets - (la famille après guerre)
Au moment du conseil de révision Eugène DESGRANGE exerçait le métier de
cultivateur.
Il est incorporé à 5e bataillon de chasseurs à pied le 8/10/1913.
La guerre
Eugène DESGRANGE disparait le 23/01/1915 au bois d'Uffholtz (Alsace).
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Historique du 5e BCP |
Le 18 janvier, le commandant Colardelle reçoit l'ordre du
colonel commandant la 8Ie brigade de relever avec son bataillon le 15e
bataillon de chasseurs sur les plateaux d'Uffholtz. Au soir, le
bataillon quitte Saint-Amarin et, par Willers-Thomannsplatz, Herrenfluch,
gagne ses emplacements. Le 19 au matin, le bataillon se trouve disposé
ainsi : 1ere compagnie, à droite, occupant le secteur allant du chemin
Schlentzenburg - Cernay à la rive droite du ravin d'Uffholtz, en liaison
à droite avec le 152e régiment d'infanterie ; 6e compagnie, au centre,
sur la croupe de la Chapelle Saint-Antoine ; 5e compagnie, à gauche, sur
la croupe nord-ouest d'Uffholtz, en liaison à gauche avec le 28e B. C.
A.
Les 2e, 3e et 4e compagnies sont en réserve en arrière.
Le section de mitrailleuses est en première ligne, entre les 5e et 6e
compagnies.
Vers le soir, l'ennemi effectue un bombardement extrêmement violent sur
le plateau d'Uffholtz; plusieurs de nos tranchées sont bouleversées, les
abris s'effondrent. A la nuit, le bombardement s'arrête, ayant causé
malheureusement des pertes très sensibles à la section de mitrailleuses.
Le sous-lieutenant Lesage, le sergent Creusot et trois mitrailleurs sont
tués. Le sous-lieutenant Bourgeois arrive au bataillon dans la nuit.
Pendant plusieurs jours, les 20, 21 et 22, l'ennemi, par; ses tirs
d'artillerie, harcèle la position.
Le 23, le jour à peine levé, le tir se déclenche plus
fort que jamais, prenant les véritables allures d'un tir de
concentration. A 13 heures, le tir s'intensifie encore, achevant de
désorganiser les tranchées, les flanquements et les abris.
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