BEGUET François
Ses origines
François BEGUET est né le 14/08/1889 à Neuville les Dames.
Il a pris le nom de BEGUET lors du mariage de ses parents le 29/10/1891
à Neuville les Dames.
Son père Denis est né le 19/04/1866 à Neuville les Dames.
Sa mère Jeanne Marie née LAURENCIN est née le 2/12/1867 à Saint André
d'Huiriat.
François et François Hippolyte BEGUET étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François BEGUET mesurait 1.64 m; il avait les cheveux brun et les yeux
gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Julien sur Veyle 1906 - Désirs -
Recensement Saint Julien sur Veyle 1906 - Saint Jean Bichard -
- Joseph né le 6/04/1894 à Saint André d'Huiriat
- Marthe née le 15/07/1896 à Saint Julien sur Veyle; mariée à Biziat le
15/11/1919 avec Charles Honoré BEURET; décédée le 17/01/1979 à
Savigneux.
- Jean Marie né le 23/02/1898 à Saint Julien sur Veyle; décédé le
24/10/1899.
- Jeanne Marie née le 24/10/1902 à Saint Julien sur Veyle; mariée à
Neuville les Dames le 5/11/1923 avec Jean Benoit GEOFFRAY; remariée le
17/12/1943 à Mézériat avec Victor Claude Jean Louis FROPPIER; décédé le
12/04/1983 à Menton (06).
- Alexandrine née le 7/08/1907 à Biziat; mariée le 26/11/1928 à Neuville
les Dames avec Hubert PEULET; décédée le 8/11/1949 à Vonnas.
- Marguerite née à Biziat le 29/10/1909; mariée à Biziat le 22/02/1930
avec Alexandre BROYER
Au moment du conseil de révision François BEGUET exerçait le métier de
cultivateur à Saint Julien sur Veyle.
Ses parents résidaient à Biziat.
Il est incorporé au 23e RI le 1/10/1910.
Il est libéré le 25/09/1912.
Recensement Biziat 1911 - Seves -
Liste électorale Biziat 1914.
La guerre
François BEGUET est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 230e RI le 1/06/1916.
Il disparait le 28/05/1918 au combat de Vregny (Aisne).
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le
12/05/1922.
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Historique du 230e RI |
Dont extraits : Le régiment est donc tranquille à Soissons,
jouissant d'un repos rendu nécessaire par une épidémie de grippe qui
fait évacuer près d'un tiers de son effectif ; il attend son
embarquement pour le Nord lorsque soudain, le 27 mai au soir, il reçoit
l'ordre de partir sans délai en direction du Moulin de Laffaux renforcer
les troupes en secteur. Tout étant très calme, l'ordre surprend un peu,
mais tout s'éclaire vers le milieu de la nuit par l'immense canonnade
qui, de Reims à Soissons s'abat sur nos lignes. C'est la grande
offensive qui commence ; le régiment se trouve subitement lancé en
pleine bataille dans un secteur complètement inconnu entre
Vregny et
Nanteuil-la-Fosse.
Des troupes en secteur, il n'en reste que de rares détachements sans
coordination. L'ennemi est là, en force, cherchant à pousser son avance.
Les 27 et 28, engageant d'abord les Ve et VIe bataillons, puis
rapidement tout son effectif, le 230e résiste sur place au prix de
coûteux efforts. Mais l'Allemand franchit l'Aisne plus à l'est et la 74e
D. I. reçoit l'ordre de porter la résistance au sud de la rivière. Le
décrochage au contact immédiat est périlleux : il faut se replier par
échelons en contenant l'adversaire qui, de toute part, commence à nous
déborder. Pied à pied, la retraite commence, mais elle ne va pas sans
pertes importantes et lorsque le régiment arrive à Vénizel, son effectif
n'est guère que celui d'un fort bataillon. On s'organise pour défendre
le village qui est déjà sous le feu de l'ennemi.
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